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 Solo : Chasse aux trésors [Perception du Ki]

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MessageSujet: Solo : Chasse aux trésors [Perception du Ki]   Solo : Chasse aux trésors [Perception du Ki] Icon_minitimeSam Juil 29, 2017 6:25 pm

    Flotter dans l'espace... Cela avait ses avantages, au fond. Inactif depuis un certain temps, cela pouvait être vu comme un mode "économie" sur le robot qui se consistait quelques fois de faire des photos pour sa mémoire interne, pour corriger les équations sur le déplacement des planètes qu'il croisait ou alors, faire des cartes spatiales inédites pour les systèmes qu'il traversait sans avoir de donner à leur propos. L'une de ses missions sur le moment était de scanner les planètes potentiellement habitables, pour y faire des arrêts où il pourrait absorber de l'énergie lorsqu'il devait traverser des perturbations qui le forçaient à ne pas être en sous-régime, autrement dit, "parfaitement endormi".

    A quoi tout cela servait? Probablement à identifier les étoiles lors de son sommeil, pour ne pas trop s'en approcher car comme certaines personnes le savaient, même les monstres très résistants fondaient lorsqu'on les envoyait dans des soleils et c'était peut-être là la technique la plus brutale et la plus dévastatrice développée par des races peu évoluées pour se débarrasser d'ennemis insensibles à leurs petites "bombes artisanales" basés souvent sur l'énergie thermique alors que merde quoi, une étoile, c'est de l'énergie nucléaire et pas qu'un peu, autrement dit, une énergie que le programme A.S.T.E.R. connaissait très bien vue qu'elle était sa principale alimentation dans les temps qui couraient.

    Hélas, cette énergie qu'il considérait un peu comme une "maximale théorique" était parfois remise en doute par des êtres surpassant les pronostiques de la machine qui se voyait parfois obligé de sortir de sa transe pour observer plus précisément les fluctuations lointaines et soudaines sur l'échelle cosmologique. Quantifier cette énergie était parfois compliquée, et étrangement, malgré la proximité avec des astres, ceux-ci ne semblaient pas toujours subir les radiations d'énergie, comme si ceux-ci venaient d'un point plus petit encore qu'une étoile à neutron, alors que celles-ci étaient déjà minuscules dans l'infinité de la galaxie nord. Il y avait donc une énergie particulière que le robot connaissait sous l'idée d'une force vitale dans les êtres, mais qui fuyait assez sa logique pour qu'il ne puisse pas faire la différence entre celle-ci et des usines stellaires. Un problème? Autant dire qu'à l'échelle de l'intellect du cyborg, s'il fallait faire une comparaison avec des êtres organiques, ce serait un peu comme ne pas faire la différence entre de l'eau et de l'huile.

    Et l'huile, c'est important pour les robots! Enfin bref, il y a ici un narrateur qui s'égare...

    C'était tout ces doutes, toutes ces contradictions dans les équations et les réveils répétés du programme A.S.T.E.R. qui le forçait à amorcer une descente atmosphérique plus tôt que prévue, pour ne pas tomber en rade entre deux étoiles. La plus proche étant, paradoxalement, bien trop loin, la machine s'échouait sur un astre rocheux et trop petit pour apparaitre sur une de ses cartes, mais sur lequel il avait détecté l'un des plus grands mystères de la création, la Vie.

    ...

      - ... Y a vraiment des zinzins dans l'espace...


    Est-ce qu'une machine bronzait? Pas réellement. Les rayons de ce genre pouvaient endommager les circuits ou encore, la peinture, bien que dans le cas d'A.S.T.E.R., ce dernier était probablement plus résistant. Après tout, pour les voyages interstellaires, il fallait bien s'adapter et son corps était idéal, un vrai vaisseau sur pattes, en somme. Corps qui lui permettait de rester cul au sol, le corps soutenu par les mains posées à l'arrière et une pose certainement suggestive pour exposer un maximum de sa surface à l'étoile.

    Un nouveau sursaut plus tard, A.S.T.E.R. remarquait un petit lézard sur sa main artificielle, qui le regardait comme surpris de voir l'équivalent d'un rocher à ses yeux bouger. Du côté de l'intelligence artificielle, il essayait de comprendre les questionnements qui se baladaient dans ses lignes de code, est-ce qu'un si petit être organique pouvait libérer de la puissance comme l'étoile dont il absorbait la radiation? Oui, il pouvait en absorber la vie parce qu'il l'interprétait comme des signaux électriques mais ce n'était pas réellement ça non plus... Il y avait des matières inertes qui libéraient de l'énergie qui n'était ni de la radiation, ni de l'électricité, mais encore une autre forme de force et du haut de ses siècles d'exploration, le tas de ferraille se retrouvait perplexe, à divaguer sur un gros caillou volant dans le vide autour d'une boule de gaz enflammé, à se dire qu'au final, il ne savait rien, comme un certain John qui n'avait rien à faire dans cette histoire.

      - Et bien, monsieur reptile, vous allez m'aider.


    Vue qu'il lui faudrait un petit temps pour se recharger en trouvant une source d'énergie acceptable sur cette planète, et que par l'énergie solaire, cela allait prendre son petit lot d'heures, voire de jours, le robot se redressait en préservant l'animal entre ses dix doigts, telle une peluche à écailles. C'était un peu le moment de la balade et le cyborg s'appliquait à marcher tout droit, calculant devant lui l'horizon pour anticiper le moment où il aurait fait le tour complet de l'astre à ce rythme : pas plus de deux mois.

    Mais est-ce qu'il allait vraiment s'amuser à faire le tour? Non. Encore une fois, il cartographiait dans son "esprit" en baissant parfois la tête pour discuter avec son otage à écailles qui le regardait en se mettant parfois un peu plus dans le creux de ses mains pour se protéger de la lumière ou du vent. De là, A.S.T.E.R. s'interrogeait sur la nature de l'interaction entre plusieurs "forces vitales" et il calculait à partir de la distance entre les soleils, avec la gravité, l'extension de certaines zones de l'univers, ce qu'il avait cru sentir au loin à certains endroits où plusieurs de ces "mini étoiles" s'étaient affrontés en délivrant de la force à tout va. Au final, le programme se baladait dans un univers si petit et grand à la fois, si dense en toute forme d'énergie, que ses observations pouvant ressembler à un filtre par dessus sa vue. En bref, un truc bien chiant qui le frustrait plus qu'il ne l'aidait et sans aucun doute, il avait dû frôler quelques fois des plasmas célestes même si de ces rencontres, il était parvenu à s'en sortir indemne par des mesures d'évitement d'urgence. En bref, il devait apprendre à faire la différence, pour ne pas finir par se brûler les ailes dans ses voyages!

      - ... Qu'avez-vous de si particulier... ?


    Le robot tendait la main-prison vers le soleil le plus proche, regardant la silhouette du lézard interrogatif qui trainait dans celle-ci et puis, il tournait la tête vers une touffe d'herbes sèches qui dansaient au vent, le lézard quant à lui gonflant à un rythme régulier à cause de sa propre respiration. ... Un souffle? La végétation elle-même semblait aussi avoir cette mystérieuse énergie et pourtant, ne brûlait pas. Tout ce qui était vivant, peut-être? Expliquant pourquoi le robot ne libérait pas cette aura pourtant présente un peu partout? Rien à voir avec le nucléaire, sauf à un niveau microscopique qui n'était pas intéressant de développer plus que ça.

    ...

    Un très grand arbre. Avec les feuilles qui ondulaient en douceur avec le vent. Encore un être vivant qui libérait de cette énergie quasi-inconnue et le cyborg regardait le lézard qu'il gardait en main, celle-ci servant de lit et de gamelle pour ce dernier pour éviter qu'il ne trépasse. Et si... Oui. A.S.T.E.R. resserrait un peu ses mains pour éviter la fuite de l'animal et absorbait son énergie à petite dose, cherchant à définir la limite entre "vie" et "énergie" mais cette limite n'était pas si quantifiable que cela. L'énergie disparaissait comme une flamme qui s'épuise, et la bête semblait s'endormir avec les forces que A.S.T.E.R. lui avait laisser. La situation ressemblait effectivement beaucoup aux fois où il semblait piquer un somme, mais cette fois, son énergie n'était pas au même niveau... Bien, cela cristallisait un peu les notions de "sommeil" et de "coma" dans ce dossier sur l'énergie.

    Pourquoi s'être rendu devant le grand végétal? La main libre et métallique se posait sur son écorce et en la privait d'énergie à son tour. Il voyait cette tâche brune se nourrir des couleurs vives du vivant jusqu'à en recouvrir entièrement l'arbre qui laissait quelques fois tomber. Encore une fois, cette étrange flamme, même dans le dépôt qui se formait au sol et le colosse brun se comportait comme s'il économisait l'énergie, s'adaptant à ce qui lui restait, comme un arbre en automne et si A.S.T.E.R. lui prélèverait encore de la vie, l'hiver s'installait en face de lui et autour de l'arbre dont les racines absorbaient l'énergie du sol pour survivre, ou plutôt, comme s'il en faisait partie par un système de symbiose avec la planète, comme n'importe quelle plante en sommes et A.S.T.E.R. usait de la structure sous-terraine de sa victime sans conscience pour y canaliser l'énergie des éléments, d'où le changement de teinte de la végétation aux alentours.

      - ... Calcul de la taille et du type en cours.... Bip bio... Moins fort qu'un si petit animal... ? Etrange. Etrange mais logique, lorsqu'on y repense... Qu'en pensez-vous, cher collègue de fortune ... ?


    Non, la bête ne répondrait pas. Elle ne l'avait jamais fait après tout mais maintenant, elle était trop fatiguée pour relever sa tête et ses yeux globuleux et échanger un regard comme elle le faisait d'habitude. En récompense pour avoir été un partenaire de discussion, le robot se pensait et posait la bestiole sur l'une des racines visibles de l'arbre, la laissant se reposer en regardant tout autour de lui. Il y avait encore des petits points d'énergie, et si parfois c'était un brun d'herbe qui avait fui l'absorption, il s'agissait parfois d'insecte, preuve si l'en est que la perception du cyborg laissait encore à désirer.

    La différence entre un microcosme et un macrocosme. C'était l'un des points importants qu'avait trouvé A.S.T.E.R. dans cette étude car si l'arbre était plus massif, plus répandu et même, en dehors de ce qui était considéré comme "visible", il puisait son énergie et conservait celle-ci différemment qu'un animal qui était alors davantage un concentré. Faire les nuances seraient dur mais l'intelligence s'éloignait en agitant la main, s'excusant de vive voix à ses deux sujets de test.

      - ... Entrée 6 204 225 496 : Dans un sens, si je comprends bien, il s'agit d'une énergie commune aux êtres vivants, particulièrement conséquente en comparaison chez la faune, la flore développant un comportement davantage interdépendant avec son environnement, ce qui expliquerait une répartition différente des forces en présence.


    "La répartition des forces en présence", le robot ralentissait un peu ses pas alors que ses calculs s'accéléraient dans ses différents sous-programmes. Est-ce que... C'était peut-être une mauvaise idée mais le cyborg gardait en premier plan les différentes constatations et les relevés qu'il avait fait sur l'arbre et sur le lézard, pour une future rencontre, avant de mettre ses mains en poche et reprendre sa balade de plus belle.

      - ... Et bien, monsieur reptile, vous allez m'aider.


    Un léger sourire sur son visage de métal mou sans âme et le robot se penchait pour ramasser une bestiole croisée sous un rocher, l'emprisonnant encore entre ses doigts. Même race, un comportement quelque peu différent, la même quantité d'énergie approximative, et il mettait par-dessus sa vue les résultats pris il y avait de ça quelques jours.

      - ... Etrange, étrange mais logique lorsqu'on y repense...


    La même énergie, mais avec des subtilités. En soi, il détectait la même force mais encore une fois, une répartition quelque peu différente que le premier monsieur reptile. Peut-être dû à l'agitation de la bête? Non. Après avoir entrepris un voyage sur cette planète naine, il constatait que même calmé, certaines variations restaient. Serait-ce que les organiques appelaient "personnalité"? Pour éviter toute confusion dans ses entrées d'informations, le robot préférait le titre de "signature énergétique" et en s'asseyant dans une plaine, relâchant son compagnon pour qu'il aille se nourrir de lui-même en restant face contre terre pour l'observer, se demandant si ce dernier se dirigeait en captant cette "vie", le robot restait de longues heures à regarder des insectes, à prendre des vidéos et des photos dans sa mémoire interne, étudiant les individus près de ce qui semblait être un nid pour essayer de les départager avec leurs signatures qui devenaient très vite plus semblables du fait d'un esprit de ruche, montrant au robot, selon ses précédents relevés du moins, que les insectes avaient moins de "personnalité" que des êtres davantage indépendants ou que certains considéreraient comme davantage "conscients".

    Nociception? Aller plus loin en parlant de "conscience de la douleur" en étudiant les réflexes de protection ou alors, des comportements d'auto-soin de la part d'un individu doté de système nerveux? Inutile de préciser plus que cela, il fallait juste imaginer le programme A.S.T.E.R. comme un enfant un peu dérangé doté d'une loupe et de fourmis, ou encore s'imaginer dans des cours de science où l'on pouvait passer beaucoup de temps à ouvrir des petites bestioles pour en étudier le contenu. Cette étude d'énergie se basait donc énormément sur la neurologie, de la biologie et autres branches de la science assez proche.

    Aucune preuve irréfutable des liens, le robot s'en grattait la nuque en lâchant un semblant de soupir, qui était plutôt un moyen de se refroidir, ayant chauffé à force de rester sous le zénith à faire tourner sa caboche à plein régime pour avoir un maximum de ressource sur lesquelles travailler. Une fois les entrées faites, il se redressait pour s'éloigner mais un bruit le laissait perplexe, se retournant doucement pour sentir une source d'énergie sous terre. Bien trop concentrée pour être purement végétale, trop peu constante aussi et c'était un gros ver qui surgissait du sol pour faire face à notre ami câblé avant de se prendre des projectiles dans le dos et s'effondrer, en même temps que A.S.T.E.R. qui le faisait plutôt de peur de se prendre une balle perdue.

    Les quelques mètres qui le séparaient de la créature lui permettait de rouler et de se cacher un peu mieux dans une aspérité géologique, observant la scène au loin : des chasseurs se baladant dans un véhicule chargé à l'arrière de bêtes mortes. Probablement des braconniers en vue des comportements pour ne pas être vu et l'usage d'un étrange appareil attaché à l'oreille pour scanner les environs, confirmant en même temps à A.S.T.E.R. qu'il ne dégageait pas cette impression de vie qu'il tentait de comprendre, presque désespérément.

    ...

    Une plaine mourante, des vertébrés se déplaçant comme si on leur avait volé leur énergie et mourant presque aux pieds du robot après s'être cogné contre. L'observation rare d'un de ses cadavres sur pattes se nourrissant de charogne et la conclusion était simple : tout mourrait ici et le robot pouvait étrangement le sentir. Un lot de "personnalités" de plus en plus faibles jusqu'à disparaitre et l'étude de la nourriture des prédateurs indiquaient aux programmes contenus dans le corps de métal qu'il y avait une pièce manquante à l'équation écologique ici, comme si un maillon de la chaine avait sauté soudainement, ne laissant pas le temps à la faune de s'adapter et fatalement, la flore réagissait différemment qu'aux autres zones visitées. C'était tout le système qui s'effondrait et A.S.T.E.R. avait le souvenir du ver de planète, à la morphologie bien différente de tout ce qu'il avait rencontré jusqu'alors ici. Cause première? Ou alors était-ce les chasseurs? A.S.T.E.R. essayait de revenir sur les images enregistrées de leur moyen de locomotion, chargé de bêtes parfois très bien adapté à la région, le laissant suspecter qu'il y avait davantage d'ancienneté pour l'implantation de cette race. Maintenant, pour les insectes géants... La gravité de la planète et le taux d'oxygène faisait dire à l'intelligence artificielle qu'ils n'auraient pas pu évoluer logiquement ainsi et les différentes proies croisées n'avaient pas de comportements adaptés, elles étaient même relativement naïves en face de ces trucs mous avec des dents capables de creuser la roche. Rien sur cette planète ne semblait capable de faire face à cette espèce introduite, rien mis à part des chasseurs qu'A.S.T.E.R suivait parfois, les observant jeter des larves dans des points d'eau qui se grandissaient vite pour devenir ces saloperies bouffeuses de cailloux.

    Il n'y avait rien de vivant sur cette planète capable de faire face à ces deux éléments. Dommage pour eux, le cyborg ne faisait pas partie de cette catégorie et il voyait là un gros problème : des espèces endémiques de ce rocher flottant dans l'espace menacées par ce qui était certainement des chasses organisées. Peu sensible au sujet de catastrophe écologique, le petit être de platine ne se voyait cependant pas laisser de telles ressources disparaitre pour quelque chose autre que la science et c'est tant mieux! Car la science lui demandait de se débarrasser des risques...

    ...

      - ...Entrée 6 204 226 152 C, fin de la synthèse d'identification de l'espèce introduite...


    Juste un trou fumant. Si au début, le robot avait fait quelques erreurs en décapitant des créatures sous-terraines qui n'étaient pas les vers, il était parvenu après plusieurs essais à isoler leurs signatures plus précisément et maintenant, il détruisait le sol à coup de canon d'énergie, laissant là de la chair brulée qui semblait intéresser les locaux qui grouillaient bien vite sur les cadavres. La viande réchauffée, c'était moins susceptible de véhiculer des maladies et au fond, ce n'était que "Justice". Les moments préférés d'A.S.T.E.R. étaient quant à eux les moments où les insectes introduits sortaient trop vite, le surprenaient, car cette proximité lui permettait d'en priver directement le souffle vital, de faire des prélèvements plus précis et, peut-être à cause de ce que certains nommeraient cruauté, il lui arrivait de faire sortir volontairement un sujet de sa cachette plutôt que l'éliminer systématiquement, pour pouvoir encore une fois en absorber directement la vie. Autant joindre l'utile et l'agréable, même si c'était beaucoup dire pour un robot, non?

      - ... Entrée 6 204 226 152 E, la proposition de placer les espèces originaires de la planète dans des abris pour en atomiser la surface dans le but d'un nettoyage a été considérée et refusée, pour cause de l'extinction de masse que cela nécessiterait, de la non-connaissance de toutes les espèces disponibles ou encore, de la place disponible dans le cadre du système S.P.A.C.E...


    Juste se mettre en vol orbital en contenant des échantillons biologiques pour ensuite démolir ce qui restait de vivant sur l'astre pouvait sembler une bonne idée mais il ne fallait pas oublier que A.S.T.E.R. ne possédait pas un corps très volumineux et était avant tout là pour conserver des échantillons et pas réellement des individus avec un stade de croissance développé. Imaginer devoir prendre les arbres avec et la machine en avait mal à l'arrière train, juste le poids en lui-même était un soucis pour se maintenir à une telle altitude, demandait beaucoup trop d'énergie....

    Est-ce qu'il n'avait appris que les caractéristiques quantifiables par la science? Non. Il y avait encore et toujours cette énergie impressionnante sans être céleste et avec celle-ci, bien que les équations n'étaient que des brouillons en attendant des versions plus évoluées, A.S.T.E.R. pensait pouvoir identifier ces chasseurs dont le stade de civilisation impliquait une "personnalité plus forte" ou plutôt, une "signature énergétique plus reconnaissable", que cela soit par ses subtilités ou la sensation qu'ils dégageaient en même temps que leur vie. En soi, c'était un peu comme ce qu'ils pouvaient voir sur leurs détecteurs, mais en ayant un autre chemin de conception, tellement différent qu'A.S.T.E.R. n'était pas sûr de rivaliser sur le point de vue technologique.

    Leur voler la technologie? Cela semblait être une idée intéressante mais là n'était pas sa priorité et les premiers meurtres ne se faisaient pas attendre, le robot s'attaquant à des individus isolés en suivant la trace des vers bien que ceux-ci possédaient un armement de plus en plus lourd, preuve qu'ils se questionnaient sur ce qui pouvait trouer leurs trophées. Les détecteurs en question agissaient également comme moyen de communication, permettant au cyborg de suivre quelques discussions ou attirer d'autres braconniers lorsque ceux-ci n'avaient plus de réponse de l'un des leurs, voyant par la même occasion que cela agissait comme une balise, A.S.T.E.R. se disant bien que ces accessoires ne pouvant pas détecter "l'énergie d'un mort". Une réflexion intéressante qui confirmait les hypothèses du scientifique électronique!

    Cette force... Le robot pouvait l'identifier différemment, car certains de ces criminels au vue de sa Justice se défendaient en expulsant des rayons ou des sphères qui n'étaient pas comme ceux qu'A.S.T.E.R. pouvait émettre, dépendant visiblement de ce même souffle vital... Les ouvrir n'apportait pas plus de solution, les chasseurs n'ayant pas de "tuyaux" dans les mains ou dans la gorge particulièrement remarquable pouvant expliquer ces manifestations et même pire, certains pouvaient se faire exploser avec cette même énergie alors qu'ils n'avaient pas de générateurs donc pas de "parois" susceptibles de contenir une telle énergie, celles-ci devant logiquement continuer à exister après les explosions hormis de la poussière. En faites, c'était de l'énergie thermique, mais pas vraiment... En gros, encore des questions en vue et bien assez vite, une absence de sujet pour cette étude. Ils auraient dû venir avec une armée, que dis-je, une armée et la famille de chacun des membres de celle-ci pour qu'A.S.T.E.R. ait matière à travailler!

    ...

      - Et bien, monsieur reptile... Il me semble que j'en ai fini ici... La bonne journée?


    C'était bizarre de se dire que ce lézard ressemblant à tous les autres était bel et bien celui qu'il avait rencontré en premier. Du moins, il le suspectait fortement en voyant les petites marques comme des anciennes cicatrices ou encore, cette fameuse signature mais il pouvait se tromper. Peut-être ce que les gens appelaient une "famille" ou encore d'autres concepts que le cyborg n'avait pas intégré dans ses calculs... ? Tellement de possibilités, presque autant qu'il y a d'étoiles dans cet univers...

    Flottant dans un noir froid, le robot fermait doucement son œil en relativisant, cet arrêt ayant été bien long bien qu'éducatif et encore une fois, les planètes avaient changés d'endroits mais rassuré par ces découvertes, A.S.T.E.R. pouvait enfin dormir sur ses deux oreilles, loin des explosions d'énergie miraculeuses qui le faisait sursauter au loin. Un monstre venait de quitter le placard, virant d'une ombre sujette à tous les fantasmes à une peluche à laquelle il manquait encore des boutons ou des coutures, mais les dieux n'avaient pas fait cette existence en un jour et l'intelligence artificielle avait encore une myriade de secondes devant lui pour se rapprocher de la vérité.

    Tel était le but de la Science!

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