Chapitre 1 : Détresse
« Journal de bord n°364. Cela fait maintenant quasiment un an que nous dérivons dans l’espace. Probablement une autre galaxie, celle du sud nous pensons via une estimation de l’ordinateur du Rose Marie. Cela aura juste mis 8 mois à faire un calcul qui aurait dû prendre une journée, à cause de l’économie d’énergie. Toujours aucun signal. Les réparations avancent au rythme habituel : nous ne sommes plus dans le danger mortel du premier mois avec les fuites du réacteur… Mais nous sommes loin de repartir.
Imperator : log fini. »
Gray soupira, comme il en avait souvent pris l’habitude durant cet exil imprévu. Ce log était une chose essentielle à ses yeux, car il rythmait sa journée. Le Rayden avait eu la bonne idée de maintenir un cycle jour/nuit régulier dans le vaisseau à la dérive. Ils n’avaient guère plus d’énergie que pour cela, le système de survie… Et les salles d’entrainement.
Il se rappelait comment tout cela avait débuté. Une « erreur » dans le translocateur acheté au marché noir : ce qui aurait dû être un allé simple à Raydenia s’était transformé en un voyage cauchemardesque. Lui, misait plutôt sur un sabotage plutôt intelligent. Le Rayden était connu pour avoir été mort une fois. Le tuer n’aurait probablement fait que gagner du temps, les gens n’étant pas au courant de son statut d’immortel. Par contre le perdre éternellement ailleurs ? Bonne idée.
Un cauchemar de voyage. C’était le bon mot : le vaisseau était réatterri dans un astéroïde. Etonnamment, c’était assez peu conseillé pour les téléportations d’atterrir dans un truc solide. Brassica en avait fait les frais. Plusieurs de ses organes s’étaient fait transpercer par des roches diverses et variés, et une partie du cerveau avait souffert d’une brèche d’oxygène. L’accident avait été trop soudain pour une quelconque barrière oxygénée. Quant à l’intérieur… On avait beau amélioré et renforcer son corps, cela restait une des zones les plus sensibles des supers combattants.
Ilias aurait pu la soigner… Mais avant qu’on ne retrouve Brassica, la Déesse avait dû user de sa magie de la Création à grande échelle et sans préparation pour déloger sans risque le vaisseau de l’astéroïde, et le réparer du mieux de ses capacités. C’est pour cela qu’ils avaient encore une coque d’ailleurs. C’était pour cela qu’ils n’avaient plus de mage également. Cela lui avait pris jusqu’à sa dernière étincelle magique convalescente… Sans compter qu’elle n’avait plus sa puissance d’antan. Sa force divine.
 
Le résultat pour Gray était donc qu’il avait un équipage réduit… une quantité d’oxygène limitée, des moteurs HS et une impossibilité de retourner à son Impérium, qui devait protéger la galaxie.
SA galaxie.
 
Il ne frappa pas les murs de sa chambre de rage : trop d’impacts la parcouraient déjà. Un an. Un qu’ils dérivaient dans l’espace avec un signal de détresse rudimentaire, bricolé à partir de leur ansible. Plusieurs suicides avaient été reportés : Même lors de ce qui était désormais appelé « La première croisade », romancée en un voyage initiatique d’un Gray en quête de faire le bien, au lieu d’un simple Rayden décidant de découvrir l’univers… Même à cette époque qui semblait être un voyage sans retour… Ils pouvaient au moins se poser sur les planètes afin de se dégourdir les jambes.
Même les parties de paintballs inter-sections avaient cessé. Notamment car contrairement à la bouffe qui était recyclée (merci le fait qu’il ait fait installer les recycleurs derniers cri sur le vaisseau), le matériel de paintball ne l’était pas. Cela avait foutu un coup dans le moral supplémentaire. C’était du coup sur son moral que le tout avait ensuite pesé : il ne pouvait pas perdre face devant ses hommes. Il ne pouvait et ne devait pas.
 
Alors il se forçait à un sourire, comme quoi il allait trouver une solution. Tout le monde savait que cela était faux… Mais c’était la seule lueur d’espoir qu’ils avaient. Hors de question de la lâcher. Jamais. Pas maintenant.
 
Il suffirait… D’une étincelle d’énergie. Juste une. De là, il pourrait aisément retrouver sa galaxie d’origine. Tout… tout son plan était tombé à l’eau en un instant à cause de cela.
 
Cela plus que tout enrageait le chef des Raydens. Quand il ne dirigeait pas les opérations de réparations, et les meetings afin de trouver de nouvelles solutions, il faisait la seule chose qui lui était encore possible. S’entrainer… En augmentant de plus en plus la gravité.
Oh combien de fois avait il mit à l’épreuve cette immortalité qu’il avait demandé ? Etait ce un hubris des dieux que celui qui avait voulu les défier à cause de leur inactivité manifeste, à part pour le faire chier quand le géant à cheveux gris réparait leurs dégâts ? Le chef d’état se rappelait vaguement, très vaguement, comme un écho d’un souvenir d’une mention d’artillerie lourde. Une personne qu’il avait crainte.
 
Puis le souvenir s’était effacé. Sauf l’écho… Mais il savait que de ce souvenir, il y avait toujours cet écho. Un plan pour abattre même les dieux. Maintenant Gray en avait oublié les détails mais ce sentiment… C’était de l’espoir. Ce plan pouvait à terme les sauver. La seule inconnue était un « Il »… Dont il avait perdu l’identité. Une personne à qui il faisait toutefois toute confiance.
 
Une fois qu’ils seraient sauvés… Une fois qu’ils seraient sauvés, enfin les deux femmes de sa vie auraient les soins qu’elles méritaient. Plus que les maigres installations cannibalisées d’un vaisseau mourant.
 
L’Imperator prévint ses hommes qu’il allait dans la salle de gravité et qu’il ne devait être dérangé sous aucun prétexte sauf une urgence.
Ses hommes le laissèrent, comme à leur habitude. Tout le monde savait que cette salle comme sa chambre vide était les deux seuls endroits où il laissait libre cours à sa colère et son impuissance.
 
« Imperator ? » fit LIVII, son IV d’armure.
« Mon interdiction d’être dérangé te concerne aussi. Et je ne suis pas d’humeur à écouter tes remontrances sur le fait de m’entrainer à gravité x500 »


Fit remarquer Gray… alors que son immortalité et sa régénération travaillaient à compenser constamment ses blessures. C’était sa nouvelle méthode depuis un an. Se mettre à une gravité qui détruisait son corps… Pour que ses nouvelles capacités le reconstruisent.
Détruire, reconstruire, renforcer.
Répéter.
Encore une fois, cette technique d’entrainement semblait lié à cet écho. Cet écho d’espoir. Peut-être devait il devenir suffisamment puissant pour simplement sentir une galaxie à travers le cosmos ? Mais en quoi cela permettrait d’affronter les dieux ? Non… Non ce n’était pas cela.
 
« …Un contact a été détecté. »
 
La gravité s’arrêta instantanément, alors que les os détruits de Gray se ressoudaient de force, les muscles réagencés pour supporter une gravité de plus en plus absurde pour le corps de Gray… Un rythme d’entrainement abusif.
Ses hommes ne savaient pas si c’était pour les protéger ou une punition pour avoir échouer à le faire. La vérité était peut-être simplement les deux…
Mais maintenant ils avaient une chance. Un contact. Les radars avaient trouvé un autre vaisseau. Ce dernier était probablement trop petit pour aider à la réparation du vaisseau du Rose-Marie… Mais cela ne voulait pas dire qu’ils ne pouvaient pas aider. Ressources. Commerce. Secours même. Un docteur. S’ils avaient un docteur…
Le cœur de Gray manqua un battement à cause de l’espoir qui remontait brutalement.
 
Sans attendre que ses os soient convenablement reconstitués, son armure se solidifia autour de lui, lui redonnant une forme cohérente, alors qu’il filait sur le pont.
 
Un espoir. C’était tout ce qu’il avait fallu…

Et rapidement, la réalité. Le contact était effectivement un petit vaisseau. Trop petit pour les réparer. Civil peut-être. Non, ce qui était la solution à leur problème, alors que Gray sortait en dehors du vaisseau, c’était le second contact, détecté en dehors de l’hyper-espace.
Si la première construction était assez similaire à celles connues dans leur galaxie, la seconde non. Il s’agissait d’une construction de la taille du Rose Marie… et les premiers échos indiquaient une source d’énergie massive.
S’il suivait d’aussi près le petit vaisseau, qui semblait clairement en manœuvre d’esquive, c’était donc qu’il était hostile.
 
Le Rayden sourit, en pensant à leur plan. C’était bon d’enfin bouger. Autant pour lui que le reste de l’équipage. Pour un instant, tout les Raydens oublièrent leur isolement. Les premiers lasers fonçaient sur eux, alors que la petite construction avait foncé vers eux.
De nouvelles constructions, plus fines et incapable d’être détectées par le radar la poursuivaient. Soudainement, deux des chasseurs, car c’en était, se retrouvèrent briser par la Volonté de Gray. Son énergie canalisée dans ses implants génétique de magnétisme avait rempli leur fonction.
 
L’Imperator était là.
 
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« Bon dieu c’était quoi ça ?! »
Dans le petit vaisseau, fuyant la Horde, un groupe d’alien clairement humanoïde n’en revenait pas. Ils avaient été rattrapés par un vaisseau de la Horde, un vaisseau mère. Soient-ils n’avaient pas eu de chance, soit la Horde en avait eu marre de leurs actions de révolte contre leur cher Saigneur de guerre. Non ce n’était pas une faute, mais un jeu de mot de mauvais goût, du moins à leurs yeux.
 
Alors que leur dernière heure semblait venue, Aria, leur precogmancer avait ordonné qu’ils maintiennent leur mission. Depuis presque un an désormais, dans ce coin connu comme le cimetière de pierre, un message d’origine inconnu tournait en boucle. Une sorte de sirène pour tout Freelancer dans la galaxie. Certains parlaient d’une technologie antique, du fait de l’état du signal. D’autre d’une autre galaxie, qui aurait établi le premier contact, du fait que les ondes émises était d’un tout autre genre que les leurs et d’une autre langue. Si c’était une langue. Certains pensaient à un message de détresse du fait du cycle court du message et répété… Mais aucun survivant n’était à espérer après tout ce temps.
 
Donc pour les membres de la Résistance qu’ils étaient, l’Escouade des étoiles, cela semblait être une mission simple pour obtenir de nouvelles ressources. Pas nécessairement des ressources capables de vaincre la Horde, mais suffisante pour tenir plus longtemps, au moins pour la forme.
Puis tout avait dérapé et ils étaient en fuite, poursuivis par la mort en personne… Le vaisseau principal, un Porteur, venait d’ailleurs de lâcher les chasseurs à leur poursuite… Mais nul dans le vaisseau ne disait mot. Aria ne s’était jamais trompé. Même parmi les Précog qui prévoyaient et voyaient légèrement dans l’avenir, elle était un cran au dessus. Son sourire voulait tout dire.
 
Puis, alors qu’ils se préparaient à l’impact final, leurs boucliers étant détruit…  Le radar détecta un bref pic d’énergie et deux chasseurs disparurent.
Et ils purent voir alors… Un vaisseau étonnant. Certains auraient pu le comparer à une énorme b*** flottante, mais d’autre à un gigantesque canon.
En l’occurrence, il symbolisait l’espoir.
 
Puis, ils virent quelque chose s’envoler de la proue, arrivant en instant sur leur toit. Ils en étaient certains, au vu du bruit métallique au plafond…. Ce qui les interloqua grandement. Un robot sentinelle ?
Mais dans ce cas, un robot d’une sorte qu’ils n’avaient jamais vu, vu que les chasseurs se firent attraper rapidement par d’étranges liens et que le mystérieux robot dont ils ne faisaient que deviner l’existence sembla mettre fin aux vies du chasseur en un instant.
 
Quand le radar capta que le canon principal du Porteur s’activait, ils crurent que la fin était venue. Oui le vaisseau en face d’eux était d’une technologie rivalisant la Horde, mais vu son état, il était incapable de résister à une telle attaque.
 
Puis, ils virent que leur mystérieux sauveur émit une sorte de champ de force si puissant… que le tir fut très clairement dévié.
 
L’Escouade des étoiles n’en crurent pas leurs yeux, alors qu’un hangar s’ouvrit clairement pour eux…

La Résistance avait une chance.
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« CHEF ! L’objet est à l’intérieur ! On ne sait pas comment il a fait mais il est passé par un des sas de maintenance ! »
« Merde ! On connait le secteur »
 
« Aerzefdh »
 
Le chef de la horde, grand musculeux, sentit soudain une main le soulever et l’encastrer au plafond. Il avait compris le mot guttural et absurde. Du moins, c’était ainsi que cela avait sonné à ses oreilles…
L’alien venait de lui dire « Juste ici. ».
Azaroth, vu que c’était son nom, eu à peine le temps de voir ses hommes tenter de réagir, avant que l’être clairement artificiel vint neutraliser de coups efficaces et clairs chacun de ses hommes dans la salle… Le tout en sifflotant.
« Qu’es-tu, monstre ?! »
L’individu le regarda, à travers un masque sans signe distinctif… Et répondit un simple mot.
 
« Impérator. »
Chapitre 2
« Journal n°367. Autant les civils avaient une technologie très rudimentaire, compensée par l’une de leur membre semblant doter de capacité extra sensorielle… autant leurs poursuivant ont une technologie suffisamment évoluée pour nous permettre de prendre des parties de leurs vaisseaux pour reconstruire le nôtre. Toutefois, cela demande un sévère travail d’adaptation, et nous pensons rester bloquer encore quelques jours.
 
Nous avons commencé à comprendre également la langue locale. Cette galaxie n’est pas sans tyran, et nous venons apparemment de détruire un « Porteur », un des vaisseaux chargés de faire régner la « paix » du tyran. Comprenez par-là, qu’apparemment il a peur de trouver une Raydenia qui lui apporte un digne combat et le renverse. Lâche mais intelligent.
La réaction de l’Escouade des étoiles *Léger rire* fut amusante quand ils me virent sans casque. Ils pensaient que j’étais une sorte de super androïde de combat. »
 
Une pause se fit entendre…
 
« La magie est peu développée, ainsi que le Ki ici. La seule menace, est cette Horde, dotée d’une technologie juste derrière celle le Rose Marie… Mais produite en masse. Cela veut donc dire que leurs vaisseaux à la pointe sont probablement supérieurs.
Cela veut dire qu’on peut améliorer notre technologie et tenter un retour à la maison.
 
Nous avons donc deux méthodes : donner les rebelles au tyran et espérer qu’il nous pardonne le fait d’avoir piquer des morceaux de son vaisseau… Mais vu l’interrogatoire des prisonniers fait, le Saigneur n’est pas du genre à pardonner ni à donner des cadeaux.
L’autre est d’aider des rebelles en échange du fait que nous prenions la technologie du Tyran pour améliorer nos vaisseaux… Et aussi potentiellement plus de matériel de soin pour Ilias et Brassica. »

Gray se tut.
« … Je n’ai pas besoin de dire quelle solution a été choisie. Le Rose Marie est bientôt capable de voyager, mais le canon principal reste hors d’usage. Donc… Il va falloir que je descende sur le terrain constamment. Je me demande la tête de la Horde quand ils me verront.»
 
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L’Escouade, Artion, Aria, Brag et Tony, n’en revenait pas. Les aliens qu’ils avaient trouvés, venant d’une autre galaxie, aurait pu venir aussi d’une autre dimension. Ceux-ci les avaient accueillis convenablement et apparemment réussi à capturer le porteur qui les avaient poursuivi à l’aide de leur robot suprême. Excepté que le robot avait retiré son masque, révélant un autre alien. L’alien qui apparemment commandait tous les autres.
Trouver un moyen de communiquer avait été un peu difficile, mais pas non plus énorme. Les traducteurs universels étaient démocratisés, et même sans base commune, les algorithmes avaient fini par dégager un pattern utilisable.
Deux jours plus tard, les Raydens, puisque tel était leur nom, avaient réussi à améliorer ceux-ci, permettant de réduire considérablement les erreurs de traductions de la version originale. Leur histoire avait été d’ailleurs passionnante sur comment ils s’étaient retrouvés ici… et leur but donc de rentrer chez eux.
Aria semblait confiante d’ailleurs. Le reste de l’équipe avait eu du mal à comprendre les intentions de leur leader, mais cette dernière était confiante dans le fait que ce vaisseau était une source d’espoir sûre pour leur rébellion. Notamment car selon elle, la Rébellion était leur seul moyen viable d’atteindre leur but.
Ce fut donc une agréable surprise quand finalement, le leader des aliens, qui tendait à disparaitre dans une salle de soins pour tenir la main de deux jeunes femmes… Ou dans une autre salle où personne n’avait le droit d’entrer sous peine de mort, le faisant souffrir terriblement et visiblement….
Quand cet individu donc, les invita pour leur demander le nom d’un champ de bataille de la Rébellion. Les Raydens allaient donner un coup de main contre leur tyran, en échange de matériel. Bien évidemment, avant de partir, ils s’arrangeraient pour que la Rébellion ait une chance réelle de gagner, en leur laissant les vaisseaux inutilisés ou en terminant le travail.
 
Le groupe nota qu’il ne s’agissait pas d’une offre, ouverte à la négociation. C’était un simple constat. L’homme savait ce que son vaisseau valait et l’indiquait clairement. Pour le coup, à leurs yeux, cela voulait simplement dire que des amis à eux seraient sauvé plus vite.
Alors, ils obéirent et donnèrent le nom d’Altara.
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Altara. Un des mondes centres d’un des nombreux secteurs de la galaxie. Toutefois, après des années de quota à atteindre de plus en plus impossible, de plus en plus d’exactions commises par l’armée et le fait que chaque jeune ayant tenté d’y entrer pour la réformer aient disparus mystérieusement…
La planète s’était révoltée. Le problème, car il y en avait un, c’était que la planète était un des mondes fabriquant continuellement le matériel de base, l’alliage principal de l’empire. Sa destruction gênerait les quotas à atteindre. La Horde pouvait fonctionner sans, mais avec, les choses étaient bien plus simples. De ce fait, vitrifier la zone pour la reconstruire serait trop couteux.
Cette technique neutralisée, seule la lutte en guérilla urbaine restait, avec des tirs sur les quelques vaisseaux tentant de passer sans laisser passer ou pots de vin.
 
De ce fait, c’était LA grande bataille de la rébellion, qui sinon, ne pouvait se contenter que d’actions coup de poings diverses. Ce serait la possibilité d’obtenir un secteur et donc de commencer à s’organiser, avoir une flotte…
 
Mais la différence de main d’œuvre et de soldat était trop importante.
Du moins, jusqu’à ce que les radars et les communications rebelles ne reçoivent un étrange message. Le message venait de l’Escouade, portée disparue suite à une rencontre avec un Porteur. La nouvelle avait continuée à porter un coup au moral des rebelles… Mais là ? Ils recevaient un message qui disait…
« Nous arrivons »
Ils y avaient leur clef, mais aucun cryptage. Comme s’ils avaient voulu que tout le monde sache leur arrivée. Mais il n’y avait aucune chance pour que la Horde ne détecte pas ce message alors pourquoi…

« … Monsieur ? Le blocus semble disparaitre de plus en plus. Ca fait 5 minutes, et toutes les minutes, un nouveau vaisseau du blocus change son message de « Rendez vous » à « Nous sommes là ». »
Autant dire que pour le leader local de la Rébellion, c’était à la fois inquiétant et un message d’espoir. Comment ? Qu’est ce que l’Escouade avait pu dénicher ?
 
La réponse à cela était tout simplement les Raydens qui avaient de nouveau assez d’énergie pour activer le système de camouflage du Rose Marie… et laissait simplement Gray se téléporter à l’aide de son ki dans les vaisseaux ennemis. Oui, il était incapable de sentir une galaxie à plusieurs galaxies de distance. A travers un système ? Déjà largement plus dans ses cordes. D’autant plus qu’il avait perfectionné la technique du Shunkan au stade de « Si cela a une énergie, je peux la rejoindre ». A part les Kaioshins, peu de gens pouvaient prétendre égaler Gray dans cet art et pour les pauvres individus de la Horde, cela consistait donc à se faire envahir par ce qui était déjà dans sa jeunesse un one man army… Et désormais un dieu du combat. Chaque coup visait à ne pas tuer, chaque coup préservait la vie.
C’était simple, mais Gray était las des morts. S’il n’avait aucun remord contre les démons, à la longue, il avait fini par avoir des remords pour d’autres. Même la famille Cold avait ressenti de la peine face à la mort de certains des leurs. Alors, autant qu’il serait possible, il éviterait de tuer.
Tuer. C’était si simple en soi.
 
Gray aurait simplement pu se mettre à une certaine distance et se transformer. Sous sa forme suprême, il aurait simplement eu à détruire les vaisseaux pour libérer la planète. Cela aurait aussi établi avec plus de force et plus de respect son arrivée.
Toutefois, ce n’était pas ce qu’il voulait, sans compter que cela détruirait sans aucun doute un certain nombre de pièces cruciales pour la réparation du Rose-Marie.
 
Alors, le Colosse frappait oui, chacune de ses cibles. Mais chaque coup était précis, mesuré et non léthal. Chacun d’entre eux était immobilisé, avant d’avoir eu le temps de bouger.
 
Quant au message, il se contentait de laisser LIVII le programmer. Car après tout, une révolution a besoin de symbole. L’impérator rigola doucement pour lui-même alors que le dernier vaisseau avait brisé le blocus pour tenter de s’enfuir, avant que Gray ne termine de stopper tout le monde.
 
C’était bon d’enfin pouvoir bouger et aider.
 
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« Donc… Vous avez trouvé ces aliens dans le cimetière de roche… Et c’est eux qui émettaient le signal de détresse ? »


Rapidement, l’escouade des étoiles avait contacté les cellules au sol, alors que Gray filait un coup de main. De manière étonnante, les escouades de Rayden sous son commandement étaient extrêmement efficaces pour localiser et détruire leurs cibles. Depuis leur fenetre, ils voyaient les explosions d’énergie qui illuminaient parfois les rues… Sans aucune victime.
 
« Ils étaient coincés là depuis un long moment et s’attendaient à ne pouvoir bouger que dans 3 ans sans notre aide. Tout ce qu’ils demandent, en échange de leur aide… c’est de quoi réparer leur vaisseau géant. Toutefois, ils promettent de ne pas nous laisser dans la panade, si c’est ce qui vous inquiète. »
 
Le leader regarda l’armure sans visage, au loin de Gray, qui marchait dans les cieux, comme si l’air était une plateforme. Il dirigeait, et frappait avec puissance et autorité les ennemis qui refusaient de se soumettre.
 
« Et qui les empêcheraient de nous conquérir aussi ? On est censé croire qu’un groupe inconnu, dirigé par un être qui semble du même acabit que le Saigneur… Soit juste bon ? Qu’il veuille notre bien ? »
Un silence se fit dans la salle. C’est vrai qu’ils n’avaient que les paroles de ces aliens, qui semblaient considérer leur guerre… Comme un jeu. Pour eux, leurs ennemis étaient peu entrainés, ou du moins trop habitués à gagner. Les tactiques employés, éculés.
Ils n’avaient pas le nombre. C’était leur seul désavantage, et encore. Leur chef, cet homme dont le titre d’Impérator résonnait désormais dans les communications… Son armure noire éteignant les projecteurs qui tentaient de l’illuminer pour donner une ligne de tir… Le tout avant qu’il n’abatte ensuite ses cibles, à chaque fois les laissant en vie.
 
« J’ai une meilleur question » Fit Aria, la précog, en regardant de ses yeux aveugles son supérieur. Son groupe était suspendu à ses lèvres.
 
« A-t-on une alternative ? Ils sont là. Ils peuvent nous sauver. Et de ce que je vois pour l’instant, leur chef est un homme qui malgré la tristesse d’avoir perdu un grand nombre des siens et le chemin de chez lui… son premier réflexe en voyant des gens en détresse a été de les protéger. » Elle pointa du doigt l’homme qui transpercait maintenant de sa lame absurde les blindés ennemis, sans rire ou sans chanson… « Il est un Avatar de guerre, comme le Saigneur. Ca ne veut pas dire qu’il est le Saigneur. Plus je le vois, plus je vois au contraire son anti thèse. »
 
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De son coté, Gray… et bien il appréciait être à nouveau sur le champ de bataille. Le bruit, le son… Mine de rien, cela lui avait manqué de mener le bon combat.
Mais plus que tout, une chose que leurs nouveaux alliés n’avaient pas compris… Plus que tout, les Raydens étaient heureux d’avoir à nouveau une planète sous leurs pieds. Rien que cela signifiait qu’ils allaient pouvoir rouvrir des sections entières du Rose-Marie privée d’air. Cela voulait dire aussi qu’Ilias allait aussi se mettre à réaccumuler plus vite de la magie, capable de la sortir de son coma.
 
Cela voulait dire qu’ils étaient enfin de retour. Ils avaient quitté cet état de mort en attente qui les avaient caractérisés ces dernières années.
Ils étaient enfin en vie.
 
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« … Comment ça, nous avons perdu Altara ? » La voix était surprise. Surprise et fébrile. Elle appartenait à un être étant en vie depuis si longtemps que le temps était devenu un ami. Elle appartenait à un être qui avait trop l’habitude, de son propre avis, à ce que les choses se passent comme ils l’attendaient.
« …Nous avons perdu tout contact avec les 45 vaisseaux du blocus. Cela représente une perte sèche de 10 Porteurs, 15 Croiseur de guerre et 20 vaisseaux d’escorte. »
Les Porteurs, bien que les plus iconiques de ses vaisseaux et les plus « rares », n’étaient pas une perte importante. Les chasseurs, pilotés par des IA, étaient remplaçables. En revanche, le reste était surprenant.
« Pourtant ton rapport de la veille indiquait que la guérilla se continuait comme à son habitude, que le Spatio port était encore bouclé. Tu me dis que mes hommes ont été assez incompétents pour se laisser surprendre ?! »
Si le Saigneur semblait être heureux, son conseiller, lui suait à grosse goute. La joie du Maître était souvent mortelle, par mégarde, plaisir… Mais mortelle surtout.
Il n’eut pas réellement eu le temps de répondre que sa tête roula sur le sol.
Le Saigneur regarda le sang sur le tapis, et pensa qu’il devrait demander au prochain conseiller de faire nettoyer le sang. En attendant… Le Saigneur allait enfin pouvoir repartir en guerre, dans une galaxie trop paisible : il avait trop attendu de cette rébellion, au point qu’il hésitait entre les écraser immédiatement ou programmer des mutineries dans ses propres rangs afin de leur donneur une chance. Maintenant ? Maintenant, ils avaient enfin de la valeur comme adversaire.
Le Saigneur était en marche.

Chapitre 3 : Combat
Du côté de la Horde, c’était la panique. Ce nouveau groupe de mercenaire, totalement inconnu au bataillon, venait de permettre à la rébellion de non seulement se stabiliser, mais de cannibaliser leurs ressources à une vitesse ahurissante. Chaque vaisseau envoyé était désormais doté d’un système d’autodestruction automatique. « Une mesure de motivation supplémentaire », que les supérieurs avaient dit. Etonnament, cela voulait surtout dire que de moins en moins de gradés les rejoignaient sur les vaisseaux et préféraient la sécurité des bases centrales. Hors de question de se faire exploser avec les troufions de base après tout.
Pour les pauvres hères sur le champ de bataille, des années de doctrine militaire étaient allées aux toilettes. Les Mercenaires en face d’eux avaient une expertise dans les techniques de combat égalant aisément celles des commandos d’élites. Chacun d’entre eux savaient assumer une quantité de rôle importante et surtout… Surtout l’artillerie ne servait à rien.
 
La Sentinelle. Un drôle d’être… On ne savait pas si c’était une arme biologique artificielle, un Dieu, un robot en métal liquide… Rien. On savait juste que quand ce truc apparaissait, inexpressif à cause d’un visage lisse, le combat était fini. La Sentinelle, d’après les capteurs, avait une vitesse incohérente, oscillant avec de l’instantanée ou suffisamment rapide pour que les meilleurs capteurs de la Horde peine à le détecter. Chaque coup était d’une précision chirurgicale, afin de mettre hors d’état de nuire ses adversaires.
Les tactiques conventionnelles, flash bang, fumigènes… rien n’avait marché. Ils lui avaient même tiré des obus à bout portant, sur la poitrine. La Sentinelle avait à peine bougé. Les Analystes avaient indiqué qu’ils n’étaient même pas sûr que l’être ait conscience des balles et des obus au vu de la différence de résistance.
 
Résultat, certains des supérieurs avaient employés des mesures plus… drastiques. Tir de gaz. Même dans la Horde, c’était particulièrement mal vu d’y avoir recours. Un signe de faiblesse et de limite tactique.
 
Cela n’avait servi qu’à montrer que la Sentinelle avait des sentiments. En l’occurrence, de la colère et de la pitié : Elle avait créé de ses mains une sorte d’orbe d’énergie qui avait contenu le gaz… et dans une scène devenue célèbre dans la Résistance et ailleurs, la Sentinelle s’était téléportée dans le QG local, et avait déposé la boule. Là, elle avait parlé pour l’unique fois, prévenant que la prochaine fois, il briserait la boule si jamais ce genre d’arme était à nouveau employé.
 
Pour les prisonniers de la Horde… Qui étaient conséquents en nombre, les Raydens étaient une source de fascination. Chacun d’entre eux étaient disciplinés, efficace et quand une tentative de mutinerie avait tenté de prendre avantage de leur apparente gentillesse en prenant un otage, les mutins certains qu’on préserverait leur vie à cause de la Sentinelle…
Les mutins avaient été abattus sans aucune merci. Autrement dit, ils étaient forts. Il n’y avait pas à discuter 5 000 ans à ce sujet. Ils étaient forts et c’était pour cela qu’ils se permettaient d’être gentils. C’était un concept étrange pour la Horde, que les Raydens essayaient d’expliquer. Pour eux, comme pour la Horde, le monde était effectivement divisé dans une dichotomie fort/faible. Mais alors que pour la Horde, les faibles devaient vivre pour les forts afin de les satisfaire et ne pas mourir…. Pour les Raydens, les forts devaient vivre pour les faibles, car c’était la chose à faire. Qu’ils ne se battaient pas contre quelque chose mais pour quelque chose.
Une différence profonde de conviction en somme.
Une différence qui commençait à faire réfléchir de plus en plus de soldats sur leurs rôles et comportements. Beaucoup conservaient cet état d’esprit qu’il s’agissait de leur droit le plus naturel, mais pour ceux qui venaient effectivement de planètes plus faibles… C’était attirant.
 
Espoir.
 
Puis vint l’armada de la Horde, du moins une de ses nombreuses flottes.
Une centaine de vaisseau, quasiment tous de la taille de Rose-Marie.
 
Et ils connurent le désespoir.
 
 
Gray à ce moment-là, était à se mélanger avec les gens du peuple. Ces derniers étaient toujours étonnés. Comment quelqu’un pouvait-il détenir autant de pouvoir que lui et rester… aussi terre à terre ? Humble ? Car son titre, si son histoire était réel, ce n’était pas de l’arrogance. Cet homme pouvait être empereur… Et ne rêvait pas de l’être. Imperator était un moment distinct. Le presque Empereur.
 
Il pouvait régner éternellement. Mais Gray ne voulait pas.
Et quand vint la flotte ? Il se contenta de sourire, avant de poser la bière qu’il tenait dans la main.
« Pourriez vous me mettre cette bière au frais ? J’en ai pour quelques minutes. »
 
Le Saigneur avait créé un système de vidéo surveillance qui retransmettait en direct les batailles spatiales, afin de saper la volonté des peuples.
Même lui dût reconnaitre, avec une excitation fébrile, qu’il ne s’était pas attendu à la suite.
 
Les vaisseaux, en se basant sur les schémas d’apparitions de Gray, avait réussi à le piéger dans un vaisseau vide qui explosa. Pour faire bonne mesure, au moment de l’explosion, toute l’armada se mit à déchaîner l’Armageddon sans aucune considération pour eux-mêmes, pendant plusieurs minutes. Puis, les minutes devinrent un quart d’heure. Un quart d’heure insupportable pour tous… Sauf les Raydens, qui continuaient de jouer aux cartes. Riaient. Chantaient. Vivaient.
Puis, le nuage des explosions cessa.
Tous purent voir la Sentinelle, qui se contenta d’épousseter son armure.
 
« Est-ce tout ? »
 
Ce fut la seule phrase qu’il prononça, avant de commencer son évacuation d’urgence des vaisseaux, commençant à connaître la mauvaise habitude des vaisseaux à exploser ces derniers temps.
 
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Dans son palais, le Saigneur sifflotait de joie. Oh joie. Enfin. Enfin, il avait un égal. Enfin il allait pouvoir retourner sur le champ de bataille.
Enfin il allait pouvoir à nouveau faire saigner son adversaire jusqu’à ce que mort s’ensuive.
 
 
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Quand Gray réapparu, il reprit sa bière, que les gens du bar avaient effectivement mise au frais. Et tous n’en revenaient toujours pas. Un dieu se tenait parmi eux… et refusait tout acte d’adoration, répétant qu’il ne voulait pas régner, les dominer ou autres rimes en er. Tout ce qu’il voulait c’était guérir ceux qu’il aimait… Enfin, celles… Et retourner dans la galaxie qui l’avait vu naître, qui avait autant, voir plus besoin de son aide qu’eux.
 
D’un coup, pour ces gens qui avaient vécu continuellement sous la domination de la horde, une question se posa.
Qu’est ce qui pouvait être si terrible que cet Impérator considérait comme plus grave et terrible que le Saigneur ?
Quel genre de monde avait pu nécessiter la création d’un être comme lui, de sa puissance et de son pouvoir ?
 
Quand on lui demanda comment on pouvait résister à sa puissance, on entendit rire l’Impérator. Il rit, fort et haut… avant d’expliquer, une chose impossible.
Il n’était même pas dans le top 5 de sa galaxie.
Toutefois, quelqu’un devait mener le combat et pas de bol, c’était le seul qui acceptait de sortir de sa planète pour agir proactivement pour protéger ce qui lui était cher.
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Quand le Saigneur arrêta de danser, il se posa une question. L’individu était puissant certes. Mais était-il si puissant que cela ? Des tests en plus étaient de rigueur.
Alors test il ferait.
Il envoya alors ce qu’il appelait affectueusement les Gardes Noirs. Même s’ils ne lui procuraient plus aucun challenge, ces androïdes étaient parfaits pour évaluer la Sentinelle.
Alors le Tyran les envoya sur Altara, afin qu’ils s’occupent de la Sentinelle, et en cas de victoire, rase Altara. Un petit exemple, que le bien-être de son peuple était secondaire à leur obéissance.
Et puis, c’était toujours drôle de les voir supplier. Il avait adoré programmer ses robots avec la fonction d’épargner les gens une fois sur un million, donnant un semblant d’espoir aux gens… avant qu’un autre robot ne vienne et ne relance cette fonction.
Il existait ainsi, il le savait, une planète avec encore un individu en vie. Ce dernier avait juste survécu à 6 robots de suite. Même le Tyran qu’il était avait admiré la chose et envoyait des rations de survie à l’individu.
 
Mais pour l’heure, il était temps de déclencher la dévastation.
 
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Gray fut le premier à sentir que quelque chose n’allait pas quand un « Quartier » (au vu de la taille de l’oecumenopolis qu’était Altara, un Quartier était le nom donné à un quart de continent), vit ses signaux de vie disparaitre grandement.
Il fut également le premier à voir l’androïde de Guerre, ce dernier ayant brièvement le temps de passer en mode combat avant que Gally ne se plante dans son corps, le désactivant immédiatement.
Toutefois, Gray savait qu’un message avait été transmis. Il eu aussi le temps de se transformer, quand il se prit 5 coups simultanément d’être que sa détection d’énergie n’arrivait pas à sentir. Heureusement, grâce à sa régénération et son immortalité, ses yeux fonctionnaient à nouveau, surtout sous sa forme suprême. L’impérator constata toutefois que les robots, sous leur forme de combat, avait une apparence rustique et peu évoluée.
C’était un piège. Pourquoi ? Car même sous sa forme évoluée, les coups avaient endolori ses bras. Autrement dit leur puissance était absurdément haute.
 
« Pourquoi tous les scientifiques compétents avec les robots sont tous du mauvais côté ? »
Se dit Gray à haute voix, alors qu’il déploya sa technique créée contre les premiers jets de Gero : Le radar à énergie. A savoir que justement, parce que le radar ne détectait pas d’énergie, Gray pouvait localiser ces trous dans son mappage mental pour contrer les coups en avance.
Gray souffla, avant de commencer à danser avec ses ennemis. Ils avaient eu leur premier coup. Ils n’en auraient pas de second, alors que lui laissait les coups le froler, les redirigeant les uns contre les autres.
Après tout, il s’était entrainé fréquemment contre des multiples ennemis. Ce n’était pas de l’ultra instinct bien sûr, mais de la pure pratique combinée à un corps entrainé pour se battre. Il n’était peut etre pas le plus rapide, mais notre héro savait toutefois bouger convenablement pour compenser ce défaut et rediriger chaque coup de ses adversaires convenablement… Avant d’abattre ses poings, un par un, sur chaque ennemi.
Clairement, les Robots étaient là pour lui. Cela signifiait, vu le nombre ou qu’on avait décidé de l’éliminer ou de le tester. Cette seconde possibilité était bien plus inquiétante, car cela voulait dire que ces unités étaient suffisamment faibles pour être dispensable…
Ce qui était totalement inquiétant.
 
Autant dire que quand Gray fut assis sur la pile de robot… Il fut pensif, avant d’ordonner à la section scientifique du Rose Marie de mériter leur salaire en étudiant lesdits robots bien évidemment.