Kaiki est physiquement comme un être humain, malgré sa coupe de cheveux digne des mangas les plus loufoques et la couleur violet byzantium de ses yeux, il possède deux jambes, deux bras, un corps et une tête. Il est cependant plus grand qu'un humain lambda, du haut de ses deux mètres. Kaiki est habillé en permanence d'un costume sinistre possédant une veste bien plus longue que la normale. Sa cravate noire descendant d'une broche en forme de trèfle, rappelant l'origine de la maison Galmagon. Il porte toujours un regard empli de fatigue et un visage neutre, voir blasé. Il a aussi en permanence des cernes énormes sous les yeux.

Kaiki contrairement à la très grande majorité des démons n'a que faire de gagner des terres ou bien d'être puissant. C'est un être à la mine de déterré, qui jamais n'esquisse le moindre sourire ou même la moindre émotion. Il semble toujours blasé et l'est très souvent. C'est un démon qui n'a que faire de la guerre et qui n'est intéresser que par ce qu'il peut gagner en aidant telle ou telle personne, ou bien en escroquant telle ou telle autre personne. C'est un génie des maléfices et un grand connaisseurs des entités extraordinaires. Il vends des charmes positifs et négatifs aux démons, souvent aux jeunes démons et aime les voir débourser leur argent ou offrir leurs talents pour son propre bénéfice.  

L'histoire de Kaiki Galmagon, dernier descendant direct de la ligné du grand démon Galmagon commence alors qu'il est âgé d'une vingtaine d'années, étant un démon de la peste, il était très peu entouré et les autres démons avaient tendance à ne pas vouloir s'approcher de lui. Il découvrit que cette réticence à  vouloir le connaître provenait du fait qu'il était capable d'empoisonner les gens simplement en leur parlant où en les touchant. C'est ainsi qu'il eu l'idée d'ouvrir dans la capitale démoniaque un cabinet dans lequel il offrirai ses services contre rémunération ou coups de mains.
Le business allait plutôt bien pour Kaiki, les démons de la peste étant rares, beaucoup de jeunes démons faisaient appel à lui pour se débarrasser de leur rivaux de façon fourbe. Mais plus il aidait ces démons, plus Kaiki perdait ce sentiment de fierté qu'il avait vis à vis de ses propres talents. Il décida donc de n'aider que ceux qui pourrai lui offrir une compensation égalant ses capacités. Les autres il ne les refuserai bien entendu pas, il décida que les autres n'aurai qu'à se faire escroquer, par ses soins bien entendu.
Car, malgré que certains de ses charmes étaient maintenant faux, comme certaines de ses malédictions, ils étaient indiscernable des vrais malédictions et charmes qu'il produisait au premier coup d’œil, ceux-ci avaient donc bien plus de valeur à ses yeux.
Il décida suite à cette réflexion de faire des faux charmes et malédictions ses services les plus chères, les présentant cependant toujours comme vrais.

Un siècle plus tard, Kaiki tomba nez-à-nez avec un démon majeur, un qu'il connaissait bien puisque ce fut l'une de ses premières victimes.

"Galmagon. Rends-moi ce que je t'ai donné, Ceros n'est pas mort comme tu me l'avais promis escroc ! J'ai attendu un siècle pour rien !"

Kaiki se leva de son siège, restant derrière son bureau, suffisamment loin pour pouvoir éviter une quelconque agression.

"Qui tu es déjà ?..."

Le démon s'énerva, frappant du poing sur le bureau.

"Omnigo, tu le sais très bien escroc !"

Kaiki hocha simplement la tête.

"Oh ?! Comment ça va depuis la dernière fois ?"

Le démon commençait à réellement s'énerver.

"Arrête de jouer avec moi !"

Kaiki s'approcha lentement du démon, posant sa main sur l'épaule de ce dernier.

"Je ne peux pas te rembourser, mais permets-moi au moins de t'offrir ce serpent."

Le démon recula d'un pas, serrant les dents.

"Qu'est-ce que tu raconte ?!"

Il commença à se détendre légèrement, sa vue se brouillant avant qu'il ne tombe à terre inerte.

"Oh ? Mais oui, je me souviens ! Je t'avais vendu une fausse malédiction. Bien entendu, faire confiance à un démon, qui plus est, faire confiance à un escroc vendant des charmes aux gamins. Tu es un idiot. Ou plutôt tu l'était. J'imagine qui l'est temps pour moi de changer de ville."

Il sortit donc de la pièce, puis du bâtiment. Ce dernier disparaissant laissant seul le démon Omnigo, inerte sur le sol.

"Mais ne t'inquiète pas, tu es un démon, tu ne devrai pas tarder à revenir Omni...Truc."

Kaiki fit donc route vers Makyo, abandonnant le Makaï et ces stupides démons de rang inférieur qui l'habitait.
Une fois arrivé sur la planète rouge, il installa sa boutique, reprenant ses activités et toujours escroquant le plus grand nombre en se faisant passé pour un commerçant. Mais jamais il ne dît être honnête.

De nos jours (-1 an) :

Avec la guerre et tous les événements, les affaires ne tournaient pas très bien, et puis le roi des démons, un certain Dabura voulait même envoyer Kaiki en tant que démon relativement puissant sur le champ de bataille.
Ainsi, il fut présent lors de l'attaque de Cold 22. Il n'était pas très enjoué par le fait de se battre et décida même de participer à cette guerre d'une autre façon.
Il proposait aux guerriers qu'il rencontrait, amis comme ennemis, ses services, escroquant toujours sa cible. Il rencontra ainsi une jeune saiyajin, accompagné d'une poignée de soldats. Il n'étaient pas très puissant et leurs premiers assauts à l'aide d'armes à ki, ne firent que soupirer Kaiki.

"Hoy, je suis peut-être un démon, mais je n'ai pas la moindre raison de me battre contre des êtres aussi faibles..."

La saiyajin s'énerva, s'approchant à distance de bras du démon, le regardant dans les yeux.

"Tu vas connaître une souffrance immense pour cette insulte envers moi et ma section. Mais avant, donne moi ton nom démon."

Kaiki pencha sa tête sur le côté avant de répondre nonchalamment.

"Kaiki."

"Je suis Violet, saiyajin de rang élite."

L'héritier Galmagon soupira simplement, venant poser sa main sur la tête de la saiyajin pour caresser cette dernière. Les soldats plus loin furent choqués et n'osèrent pas même bouger.
La saiyajin, de son côté recula d'un bond, regardant le démon dans les yeux, son visage rougi de honte.

"Si tu n'es pas capable d'esquiver une simple caresse sur la tête, comment comptes-tu me faire payer ? Je te propose autre chose. Je te laisse la vie sauve, car je n'aime pas me battre et en échange, tu vas simplement ignorer la rencontre que tu viens de faire."

Etant debout et marchant depuis quelques heures, il repris légèrement son souffle. La saiyajin de son côté toujours rougie serra les dents, elle n'avait en effet pas vu venir la main sur sa tête.

"K... Je... Je vais te tuer !"

Elle fonça dans la direction du démon, poing en avant. Kaiki ne bougea pas d'un millimètre, le poing s'écrasant sur son visage dans un grand bruit. Il ne bougea pas, parlant alors que le poing était toujours contre lui.

"Tu ne devrai pas user tes forces pour ça. Retourne plutôt te battre contre ces imbéciles qui attaquent ta planète. Je te l'ai dis, je n'aime pas me battre."

L'assaut prit fin alors que la saiyajin retira son poing du visage du démon. Elle recula de trois pas, ne se retournant pas.

"C'est contre ma fierté que de partir en laissant mon ennemi... Sans même le combattre !"

Kaiki soupira simplement avant de répondre.

"Je ne me considère pas comme ton ennemi, ni celui de quiconque. Et puis, selon le marché que je te propose, tu ne m'as jamais rencontré."

Elle se fit silencieuse alors que le démon continuait.

"Et puis, je t'ai déjà offert une malédiction lorsque je t'ai caressé la tête plus tôt. Je serai toi, j'éviterai de m'obliger à la déclencher en claquant des doigts."

C'était bien entendu un mensonge, aucune malédiction ne fonctionne ainsi. La saiyajin déglutît avant de répondre.

"... Bien... Dans ce cas, je te laisse la vie sauve pour cette fois... Mais si je te revois un jour. Je te tues. Adieu, Kaiki."

"Merci de la pitié dont tu fais preuve envers moi."

Le démon et le groupe de soldats reprirent leur route chacun de leur côté, Kaiki s'en allant de cette planète bruyante en empruntant un vaisseau monoplace démoniaque. La légende dit qu'il aurai atterrit sur une planète où ses malédictions et ses charmes sont très prisés par les étudiants, et où il peut vivre de son escroquerie sans craindre la moindre représailles.  

"Vous êtes très utile Monsieur Kaiki, Merci !"

lui disent souvent les jeunes gens qu'il aide.

*Non, je suis inutile. Mais pas pour longtemps, mon futur vient...*

Répond-t-il dans sa tête alors que visuellement il ne hoche que la tête.