Du saiyan à la machine

Sujet: Du saiyan à la machine Mar Oct 27, 2020 11:56 pm

Bokcho revenait de son voyage sur Terre. Le bilan n’était pas fameux. Le saiyan revenait de son combat avec littéralement des bouts en moins.Toute sa hanche et sa jambe droite avait été vaporisé par une attaque tandis que son bras gauche était aussi mou qu’un tentacule de Kraken galactique. Le guerrier arriva sur la plateforme d'atterrissage du vaisseau de son empereur. La capsule s’ouvrit et les soldats en garnison commencèrent à paniquer en voyant l’état de leur lieutenant. Le saiyan tomba tout simplement de son pod. Il ne pouvait plus tenir debout, c’était déjà un miracle qu’il soit conscient. Il ne devait sa capacité à être éveillé qu’à la douleur que lui insuflaient ses côtes en morceau. L’équipe de soin se regroupa autour du grand blessé et l'emmenèrent dans la zone réservé aux soins avant de le plonger dans une capsule de soin.

Le liquide montait tranquillement dans le réceptacle lorsque le saiyan ouvrit les yeux afin de voir ses camarades, Frieza et Sorbet à l’entrée de la salle. Deikon était déjà sur pied, ces blessures ne devaient pas être si graves ou Bokcho était partit depuis plus longtemps que ce qu’il pensait. La diminution de la douleur dans le corps du lieutenant lui permit de finalement tomber dans les pommes le laissant avec cette dernière pensée -Désolé Seigneur Frieza, je n’ai pas été digne de vous.-

Quand le saiyan revint à lui il n’y avait plus que Sorbet dans la salle. Les constantes du guerrier était stable mais il ne pouvait pas sortir de la capsule à cause du manque d’un de ses membres. Son bras gauche n’était pas en meilleur état. Malgré l’efficacité du pod, les os ne s’était pas ressoudé. Il fallait se résoudre à le remplacer complètement. Dans un élan d’énergie, Bokcho s’empara de son bras et l’arracha d’un grand coup. La douleur vive le fit retomber inconscient, ignorant ce qu’il allait se passer à partir de maintenant.

Sujet: Re: Du saiyan à la machine Mer Nov 04, 2020 4:18 pm

L'empereur Frieza était dans l'infirmerie du vaisseau. Les assistants de Sorbet remplaçaient quelques-uns de ses éléments cybernétiques et faisaient de la maintenance sur son système de radar intégré. De nombreux fils de toute sorte étaient branchés à lui, signe qu'il subissait une dialyse. Il avait un livre dans les mains, qu'il gardait pour s'occuper. L'ambiance était quelque peu calme et silencieuse. Les seuls bruits que l'on pouvait entendre étaient ceux des machines et les pas de course des nombreux sbires de Sorbet.

Parlant de Sorbet, le Paragouin était aussi dans la salle, occupé à prendre soin des patients de la planète Yardrat. Ils étaient la priorité du moment, jusqu'à nouvel ordre. Il se contentait de leur donner des médicaments et des stimulants pour ralentir la progression de la maladie des démons. C'était une solution temporaire, mais il n'avait pas le choix. Alors qu'il finissait sa routine pour les Yardrats, une petite alarme se fit entendre.

-Maître ingénieur Sorbet, un des officiers est revenu au vaisseau-mère. Ses signes vitaux sont aibles et il est grièvement blessé.

-Faites le venir ici,vite!

Ça n'a pas traîné. L'officier Boksho fut rapidement amené à l'infirmerie et placé dans une capsule d'urgence. À l'aide de plusieurs outils avancés, Sorbet observa le guerrier et soupira en le voyant s'arracher le bras. Bon sang, il aurait pu attendre, cet idiot!! mais bon, il fallait agir, et rapidement. Sorbet attendit un peu que les plaies les plus graves se cicatrisent avant de le faire faire sortir de la capsule. En attendant, ses sbires et lui préparèrent rapidement une table d'opération et un espace adapté pour une chirurgie, qui pourrait ressembler à celle de l'empereur, d'ailleurs.

-Bien, commençons.

L'état de Boksho était vraiment grave. Ses membres avaient subits des dégâts irréparables et certains organes furent lourdement touchés. Il fallait donc remplacer tout ça par des membres cybernétiques et des organes artificiels. L'opération dura plusieurs heures. Étrangement, Sorbet et ses sbires firent preuve d'une patience et d'une précision digne d'un Horloger professionnel. Ils remplacèrent son bras et sa jambes par des prothèse spéciales qui communiquaient avec son centre nerveux, signe qu'il ne perdrait aucune dextérité avec son bras et sa jambe. Pour ce qui est des organes, ses poumons et son foi furent remplacés, trop endommagés pour continuer à fonctionner normalement. Pour le reste, du repos et ce serait réglé. Lorsque tout fut terminé, l'officier fut placé dans une capsule de régénération, histoire que son nouveau corps puisse se reposer un peu.

Sujet: Re: Du saiyan à la machine Sam Nov 14, 2020 12:23 pm

Lorsque Bokcho reprit conscience, il était toujours dans le pod de soin. -Ils attendent que je me régénère moi-même ou quoi ?- Le guerrier commença à bouger légèrement pour se dégourdir. Il ne savait pas combien de temps il était resté inconscient mais il commençait à avoir des fourmis dans les membres. En bougeant il remarqua dans le reflet de la vitre quelque chose de métallique. Il ne comprenait pas ce que c’était. -Les pods n’ont pas besoin de machine à l’intérieur, qu’est-ce que c’est ?- Dans la capsule de soin, le lieutenant n’a pas beaucoup de liberté pour observer. Il réussit quand même à regarder au niveau de ses jambes. -Qu’est-ce que…- Sa jambe droite était là, enfin pas exactement. La vue dans le liquide de soin n’étant pas excellente, le saiyan ne pouvait voir que la forme de sa jambe avec des reflets métalliques. Il fit de même en regardant vers son bras gauche, au vue de la proximité de ce dernier il voyait très clairement ce qu’il était devenu. Plusieurs plaques de métal, des mécanismes et autres composants cybernétiques formaient à présent le bras gauche du guerrier.

En voyant l’officier s’exciter dans le tous les sens, les scientifiques décidèrent de le sortir du pod de soin. Ils vérifièrent ses constantes et la compatibilité du corps du guerrier avec ses prothèses. Une fois tout en place, ils vidèrent la capsule du liquide et firent sortir le soldat. Bokcho essaya de faire un pas et tomba au sol, son genoux métallique à terre. Il allait devoir s’habituer à ce nouveau corps et la tâche n’allait pas être facile. Les scientifiques s’avancèrent vers l’officier pour l’aider mais ce dernier les arrêta d’un mouvement de la main. Il essaya de se lever mais n’arrivait pas à faire bouger sa jambe. C’est alors que Sorbet entra dans la pièce.

Je vois que tu es sorti de ta capsule de soin. Allons relève toi tu n’as pas besoin de t’agenouiller devant moi.

Le paragouin profitait de la situation, avoir un des officiers à ses pieds était un rêve qu’il n’osait confesser.

Que m'avez vous fait ?

Le saiyan avait le souffle court, comme s’il sortait d’un entraînement intensif. Sa question n'avait aucun sens et il le savait, Sorbet et les scientifiques lui ont sauvé la vie, ni plus, ni moins. Sorbet expliqua sans rentrer dans les détails ce qu’il s’était passé après le retour de l’officier. -L’empereur était donc présent ce jour là, et il m’a vu…- Le guerrier n’arrivait pas à croire que l’empereur avait laissé le paragouin opérer un soldat qui s’était fait battre à plate couture. Après tout, le seigneur du mal était connu pour être sans pitié avec les faibles dans son armée. Sorbet continua son récit, tournant le dos au nouveau cyborg. A ce moment là, le guerrier sentit une sorte de relâchement. Il ré-essaya de se lever et n’eut aucune difficulté à le faire. Une fois debout, Bokcho fit bouger ses prothèses pour commencer à s’habituer à elles. Il n’avait pas eu besoin de forcer pour se lever et s’était encore le cas pour agir sur les membres métalliques. Le souffle du guerrier commençait aussi à se régulariser, alors que quelques secondes plus tôt il ne trouvait pas d’air. Le paragouin termina son histoire par un élément qui ne passa pas inaperçu aux yeux du cyborg. Pour son opération, ils avaient utilisé les toutes dernières technologies acquises par le vaisseau mère. Cela permettrait apparemment au saiyajin d’atteindre un nouveau stade d’évolution. -Le super saiyan ? Non ça m’étonnerait.- Le cyborg ne savait pas pourquoi mais il sentait qu’il ne pourrait plus atteindre ce stade légendaire de sa race. Sorbet termina ses explications et partit prétextant d’autres choses à faire.

Bokcho était dans la salle de soin, perdu dans ses pensées, fixant ce qu’il lui servait à présent de nouveaux membres. -J’ai besoin de m’entrainer.- A ces mots, l’officier se dirigea vers la salle d'entraînement où il s’exerçait la plupart du temps. Sur le trajet, plusieurs soldats regardaient l’officier avec un mélange d’étonnement et de moquerie. La seule personne qui avait subi une telle transformation était l’empereur après une cuisante défaite. Bien entendu, un officier vaincu attire toujours les moqueries des soldats qui ne le soutiennent pas. Bokcho n’avait pas beaucoup de “fans” à sa connaissance contrairement à Deikon et Usaï qui avaient leurs groupies. -Je me demande s’ils l’ont remarqué d’ailleurs.- Marchant dans les couloirs, le cyborg se fit arrêter par un groupe de soldats, qui avaient tous le sourire aux lèvres.

Eh ben Bokcho, on s’est fait rétamer ? *le groupe rigole* On se demande pourquoi l’empereur garde un homme incapable de défendre l’honneur de l’empire. *de nouveau rire générale*

Ça démangeait l’officier de dire la raison de son départ pour la Terre et de son état. Deikon s’était fait battre avant lui et sûrement par la même personne. Les soldats continuaient à rire aux éclats attirant l’attention de tous les passants sur le cyborg. Enragé, le guerrier se jeta sur le soldat leader avec toute sa puissance et sa vitesse. Le soldat se retrouva cloué au mur, une main métallique le serrant au niveau de la gorge.

Tu dois être un soldat d'exception pour oser te moquer de moi. J’ai quelque chose à te proposer. Un combat singulier, le vainqueur gagne le vaincu.

C-C-Comment….ça ?

C’est simple, le gagnant fait ce qu’il veut du perdant. Tu ne devrais pas avoir de mal à me battre au vu de ton discours. *silence de la part du soldat* Celui qui ne dit mot consent, alors allons y.

D’un simple coup de pied, l'officier envoya le soldat dans une salle d'entraînement. Le combat avait déjà commencé. Le saiyan fonça sur son adversaire et l’attaqua sans relâche. Enchaînant coups de pieds et coups de poings, ne laissant aucune ouverture à son adversaire, il le martyrisait. Pour l’instant l’objectif de Bokcho était de se familiariser avec la manipulation de son corps. Aucune technique n’allait être utilisée pour le moment, simplement des attaques basiques. Un sourire se dessina sur le visage du cyborg, il repensait à la petite terrienne qu’il avait torturé ainsi. Envoyant valser le soldat dans un mur, il reprit une posture de domination.

Je vais m’amuser avec toi.

Le regard du saiyan était meurtrier. Son adversaire n’arrivait pas à soutenir une telle pression et détourna la tête, quelle erreur. L’officier lança plusieurs kikoha sur sa cible. Il avait utilisé sa main droite pour cela. A ce moment précis, Bokcho avait oublié son objectif de s’habituer à son corps et laissait sa cruauté parler. Il en avait marre d’être le dernier du trio d'officiers. Marre d’être la cible de moqueries comme ce soldat avait prononcé. S’avançant vers ce dernier, il le saisit par le col et lui asséna un puissant coup de genoux métallique dans le ventre.

La prochaine fois, réfléchis bien à qui tu t’attaques. *petit rire* Qu’est ce que je raconte, il n’y aura pas de prochaine fois.

Pi..Pitié.

Non.

Bokcho lança sa cible en l’air et tira plusieurs rayons qui le transpercèrent de part en part. Le corps retomba au sol, inanimé et fumant tandis que l’officier sortit de la salle, passant au milieu de la foule qui s’était réunie pour voir le combat.

Jetez moi ça dans l’espace.

Le cyborg s’en alla un sourire machiavélique aux lèvres. Il était de retour. Le combat sur Terre l’avait peut être mis hors jeu un temps, mais maintenant il était là prêt à en faire baver à tous ses ennemis. En repensant à ce combat sur Terre, Bokcho fut pris d’un sentiment de haine et de fascination envers Pesto, sa tortionnaire. Chassant ce sentiment de sa tête, le lieutenant continua sa route vers ses quartiers.

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