Apophis est un jeune homme plutôt grand et élancé. Ses yeux verts clairs ressortent notamment dans la nuit. Ses cils sont légèrement allongés, plus que la moyenne pour un homme. Sa chevelure noir aux nuances vertes lui arrivant jusqu'au cou se voit orné de tresses au niveau de la raie. Apophis porte une tenue traditionnelle de son village natale. Il apprécie cette tenue pour combattre donc il n'a jamais songé à changer de style vestimentaire. Dans son village, on appelait cela un Shihakusho noir sur lequel il porte un haori blanc. Par-dessus tout ça, une veste verte clair est disposé.

Apophis est un jeune homme bien trop têtu lorsqu'il s'agit de tuer une cible. En effet, c'est cela qui définit son obstination. Il est très rare qu'il la lâche ce qui pourra bien lui attirer des ennuis. Malgré son léger sadisme, il sait apprécier l'humour à sa juste valeur et ne retient jamais un rire. Ce qu'il définit comme son sang-froid relève plutôt d'une attitude détendu en temps normal. Ses passions pour ne citer qu'elles sont la forge, le combat au sabre et la lecture de livre historique. Au niveau de la relation qu'il entretient avec son sabre, il y a plusieurs facettes à découvrir. Tout d'abord, il est à noter que Apophis considère son arme comme sa propre famille. Bien que sa définition de famille ne soit pas commune, il se sent profondément lié à lui bien que ce soit inconscient. Ainsi, à ses yeux, rien ne veut la relation qu'il entretient avec son arme. Il y a aussi la relation serviteur/maître si on peut l'appeler comme ça. Le sabre a toujours influencé Apophis pour en arriver là. Et si l'arme souhaite tuer une personne qui se trouve être devant le sabreur, alors ce dernier aura de fortes envie de meurtre à l'égard de cette personne. En contrepartie, la puissance conféré à Apophis est dantesque par rapport à ce qu'il avait lorsqu'il s'entraînait. Attiré par cette puissance et ce plaisir comme une drogue, il obéit parfois à son sabre tel un esclave, ce qui pourra sans doute lui causer du tort dans le futur. La phrase fétiche de Apophis est : «Une goutte de sang vaut mille amis». Il y a deux sens principales à cette dernière. Le premier est dans le sens familiale du termes. Comme expliqué précédemment, il considère son sabre comme un membre à part entière de sa famille et en faisant un rapprochement avec les liens du sang, nous comprenons qu'il considère qu'aucun lien ne sera plus puissant que celui qu'il entretient avec son sabre. Ensuite, il y a aussi le sens du sang qui coule et du plaisir qu'il ressent quand il tue quelqu'un avec ce katana entre ses mains. Jamais aucune personne ne pourra offrir autant de bonheur à Apophis que ce plaisir malsain.

Il y avait sur Terre une famille, un clan d'humain nomade qui pratiquait des rites traditionnelles quotidiennement. Ce clan avait un fonctionnement simple avec 2 branche que chacun pouvait choisir très jeune. Une branche de forgeron et une branche d'épéiste. Les sabreurs combattent avec les armes forgés par l'autre branche. Bien qu'ils n'ont jamais pris part à de grands conflits, ils ont toujours fonctionnés ainsi. La génèse du clan voudrait que le fondateur a par le passé fait un contrat avec un démon qui a jeté une malédiction sur les sabres forgés par la lignée direct du fondateur. Cette malédiction consistait en une volonté propre du sabre qui devient capable de communiquer avec l'utilisateur. Cependant, jamais aucune volonté de sabre n'a duré éternellement et une fois que la conscience s'éteint, la puissance supplémentaire disparaît à son tour. La puissance octroyé par la malédiction se situe dans le lien entre sabre et sabreur. Plus il est fort, plus la puissance du sabreur sera grande. Aussi, le démon a enseigné au fondateur comment se servir du Ki et à manier la magie uniquement avec son sabre. Ce démon est plutôt mystérieux, même dans les histoires qui se racontent au sein du clan.  Ainsi, énormément de fidèles ont rejoins le fondateur pour tenter de forger les même sabres que lui en vain. Certains ont cherché à les manier mais personne n'a jamais pu tirer la puissance pleine de la malédiction du démon. Depuis, la lignée du fondateur ne se concentre que dans la forge de sabre.

A notre époque, l'héritière de la lignée principale s'apprête à forger son meilleure sabre. Elle le sent et l'a dit à tous : c'est la concrétisation de ce pourquoi tout ses ascendants ont travaillés. Elle était très ami avec un jeune homme nommé Yoshihiro Masamune, fils d'un forgeron et d'une combattante. Il faisait partie des rares cas qui étaient autant bon dans l'un que dans l'autre. C'est pour ça que l'héritière s'intéressait à son cas. Le jour où elle se mettrait à l'ouvrag epour élaborer l'œuvre finale de sa lignée approchait à grand pas selon elle. L'héritière souhaitait contre toute-attente que ce soit Yoshihiro qui manie son arme. Personne n'osa contester son choix mais personne ne fut d'accord.

Concernant Yoshihiro, il maniait parfaitement les mouvements et positions enseignées par le style de combat de son clan. Il avait même inventé ses propres techniques. C'était un jeune homme qui apprenait vite et qui était plutôt créatif. Dans le clan, il y a plusieurs techniques à l'épée. Certaines s'utilisent avec le Ki mais la majorité d'entre-elles sont soit sans autres artifices que la techniques direct soit avec de la magie. 

Vint le jour de la finalisation du sabre. Tout le monde était réuni au mont Paozu. Yoshihiro Masamune attendait l'arrivée de l'héritière. Cette dernière vint arriver à son tour, avec le sabre dans son fourreau dans les mains. Lorsqu'elle fut assez proche de Yoshihiro, elle le dégaina, laissant tomber le fourreau au sol. C'est alors que, sans que personne ne comprenne pourquoi, elle s'enfonce le sabre dans la poitrine en s'écroulant sur le jeune homme. La lame du sabre passa du blanc au noir pur.

« Je veux faire partie de mon œuvre finale. Ainsi, ce sera mon salut. Je ne ferai qu'un avec ma plus belle création. »

Yoshihiro Masamune comprit alors ce qu'elle accomplit. En plus de s'être suicidé avec sa propre arme, l'héritière est devenue la volonté de l'arme avec la malédiction de l'arme. Au lieu que le sabre ait sa propre volonté, elle a tourné sa propre conscience dans celle du sabre. Malheureusement, la malédiction du contrat a sans douté modifié ses désirs et une fois dans ce sabre, ses volontés ne seront plus les mêmes. Bien qu'elle mourut sur un sentiment d'accomplissement, si on lui avait demandé un vœu supplémentaire avant de mourir, elle aurait répondu qu'elle aurait souhaité voir sa lame en action éternellement. 

Ainsi, la volonté à l'intérieur de l'arme incitait continuellement Yoshihiro Masamune, le possesseur du sabre selon l'héritière, à tuer et à utiliser la lame. Immédiatement, le sabreur se tourna vers les membres de la famille présent. Il était complètement hypnotisé par la voix qui lui disait de tuer. Malgré cela, il ne se transforma pas immédiatement en un sanguinaire car il lui restait sa conscience humaine. Cependant, la tentation était trop forte alors il décida dans l'immédiat même de s'exiler et de prendre la fuite sans le moindre adieu, laissant le clan dans l'incompréhension pour toujours. Le reste de sa conscience ne voulait pas blesser les êtres auquel ils tenaient alors, avant de disparaître pour toujours, il décida de les quitter.

Une fois assez loin, ses pulsions meurtrières prirent le dessus et il tua le moindre passant avec la lame, découpant au millimètres près.

Une fois la folie passée, Yoshihiro Masamune devint un vagabond, usant de son sabre à la moindre pulsion meurtrière. La volonté de l'héritière devint non-seulement celle du sabre mais aussi celle de Yoshihiro à force de s'y habituer. Au début, la culpabilité et la folie étaient omniprésente dans son esprit. Mais finalement, le plaisir ressenti par la volonté du sabre devint son propre plaisir. Son esprit fut perverti.

Il fut tellement perverti par le sabre qu'il décida de quitter son ancien nom pour prendre celui que l'héritière voulait donner à l'arme. Yoshihiro Masamune devint peu à peu celui nommé Apophis.

Des années passèrent après cela.

Alors qu'Apophis errait dans les Montagnes Rocheuses, il aperçut une chose des plus étranges. Il en était sûr. Il était sûr de ce qu'il venait de voir. Un vaisseau venait de se poser depuis l'espace lui-même. Apophis n'avait jamais vu cette structure pour un vaisseau ni tout autre véhicule. Dangereusement, il s'approcha de cette chose qui l'intéressait de plus en plus. Un individu sorti alors de l'engin spatiale. Il portait une armure étrange, avait la peau de couleur bleu, un étrange appareil à l'œil ainsi qu'une longue barbe blanche.

« Quelle étrange personnage...», se dit Apophis.

Il s'approcha du vaisseau lentement jusqu'à se faire apercevoir par l'étrange individu à la peau bleu qui le pointa immédiatement avec une sorte de petite canon accroché à son avant-bras.

« Pas un pas de plus!! Qui es-tu ? »

« Hm... Tu penses que je peux découper ton étrange canon ? »

Sans attendre de réponse, Apophis dégaina son sabre et coupa entièrement son interlocuteur. Son arme venait de lui faire comprendre qu'il avait faim de sang. Ainsi, Apophis s'aventura dans le vaisseau, tuant un à un chacun de ses opposants avec sa lame noire.

Une montagne de cadavres à pertes de vues. Apophis n'avait pas bien compris pourquoi sa lame était attirée par le sang de ses personnes mais il s'exécuta sans trop réfléchir avant d'arriver dans la salle de contrôle du vaisseau, admirant une structure originale qu'il n'avait jamais vu.

« SEIGNEUR FRIEZA, REPONDEZ VITE!! »

Un homme à la peau rouge et aux cavités en guise d'appareil auditif sur les deux extrémités de son front martelait un bouton du plan de contrôle. Apparemment, il souhaitait entrer en contact avec quelqu'un. Alors qu'un écran apparu au centre de la pièce avec un individu sur ce dernier, Apophis trancha cet être à la peau rouge qui s'effondra. 

« Oh ? Qu'est-ce que nous avons là ? C'est à cause de toi que j'ai reçu un appel d'urgence ? »

C'était un être blanc aux différentes nuances mauves ainsi qu'une armure du même type que tous les soldats du vaisseau. Et, contrairement à tous ses soldats, le sabre n'avait aucune pulsion meurtrière envers cet individu qui communiquait via l'immense écran malgré son attitude plutôt hautaine.

« Nul doute. Je peux savoir pourquoi vous avec tous des physiques comme ça ? J'ai déjà vu des cochons parler et autres animal humains au cours de ma vie mais jamais encore des êtres comme vous. On en apprends tous les jours, j'en ai bien l'impression. »

« Ne me compare pas à un cochon à l'avenir si tu ne veux pas finir comme mes soldats. Hm... Je réfléchissais à quel escadron envoyer pour te punir mais j'ai eu une meilleure idée. Quel est ton objectif ? », demanda le tyran galactique.

« Et bien... Tuer, sans doute. »

« Ohohoho!! Il ne m'en faut pas plus. Je me nomme Frieza, le Seigneur Frieza. Je suis dans la conquête de planètes en quelque sortes. Une puissance comme la tienne me sera utile. Et si ton seul objectif est le meurtre de personnes, alors je t'autorise à tuer une partie des populations dans les conquêtes. Si tu as pu annihiler seul une escadron de plusieurs soldats, tu seras au moins plus efficace qu'eux. Ainsi, non seulement tu rembourseras cela, et en plus tu pourras tuer autant que tu le souhaites. »

Apophis se tu quelques secondes, dirigeant son regard vers son sabre rangé dans le fourreau sous son épaisse ceinture. La volonté de la lame était claire : il fallait rejoindre cet homme. 

« Ainsi, il existe bel et bien des extra-terrestres et tout ça...  J'en fus toujours persuadés. Et bien, Seigneur Frieza, c'est avec plaisir que je vous rejoins avec ce vaisseau et les 1001 cadavres de vos soldats, aha! »

C'est ainsi que le fou sanguinaire Apophis rejoint le tyran galactique, prêt à tuer la moindre cible que son sabre souhaite prendre en grippe.