Kochyra est une jeune fille de 17 ans. Elle mesure un mètre soixante pour quarante-cinq kilogrammes. Ses cheveux sont noirs et longs. Ses yeux, aussi, sont de couleur noire. Au niveau vestimentaire, ça se compose de parties de vêtements dorées, dans lesquelles sont incrustés des joyaux de couleur verte. Ces parties, elle les porte au niveau des pieds, poignets, cou, front, comme ceinture et pour cacher ses seins. Elle porte également un bas de tunique rouge qui cache une partie de ses jambes.
Pour terminer, elle arbore un regard vide. Ses yeux sont inexpressifs. Enfin, elle ne possède pas de queue. Elle se l'est coupée, comprenant que c'était un fardeau.

Etant une saiyajin, elle a au fond d'elle ce petit côté guerrier qui les caractérise. Cependant, sa faiblesse lui a toujours valu d'être prise de haut par ses congénères. De ce fait, elle a développé un sentiment de haine envers les gens, un manque de confiance en soi, ainsi qu'une volonté de fer et cherche à présent à se surpasser sans arrêt afin de pouvoir écraser ceux qui, autrefois, disaient du mal d'elle. Malgré tout, en apparence, elle a l'air d'une fille calme et réservée. Au fond d'elle sommeille un monstre assoiffé de sang qui ne demande qu'à être réveillé. Enfin, elle est très observatrice et stratège.

Je vais vous conter mon histoire.
Tout commença il y a 17 ans. Je naquis de parents saiyajin de bas rang. Ils étaient connus pour être parmi les plus faibles et je fus cataloguée comme tel. Mon enfance fut mouvementée. Lors des entraînements, j'étais toujours dernière, la plus en retard, la plus isolée. Les autres, cela les faisait bien rigoler.

Un jour, alors que j'avais à peine 7 ans, mes parents furent envoyés pour une mission sur une lointaine planète. Pendant plusieurs jours, je fus seule, livrée à moi-même. Mon entraînement se poursuivait et j'étais plus retardée que jamais par rapport aux autres. Chez moi naquit un sentiment d'infériorité, un manque de confiance en moi. Pour palier à ça, je m'entraînais sans relâche, seule, au lieu de continuer avec les autres.

Un mois plus tard, j'étais toujours seule chez moi, et l'on vint frapper à ma porte. J'ouvris la porte. Devant moi se tenait l'un des commandants partis en mission avec mes parents. Il arborait une mine sombre. Cela commençait à sentir le faisan, cette histoire:

"Oui, c'est pour quoi?"

"Kochyra? J'ai de mauvaises nouvelles à vous annoncer. Vos parents sont morts lors de la mission."

Je ne savais pas pourquoi, mais je le savais au plus profond de moi. Je ne réagis donc pas à cette annonce. Je ne pleurai pas, je ne bronchai pas, je n'eus même pas une pensée émue pour mes parents. Ils étaient morts comme des faibles et ça me donnait même une motivation supplémentaire de me surpasser. De façon la plus neutre qui existe, je répondis:

"Très bien. Merci de m'avoir prévenu."

Et je vaquai à mes occupations. Mon entraînement m'attendait.

5 ans plus tard...

J'avais rencontré quelqu'un. Ce saiyajin était différent de tous les autres. Il aimait le combat comme eux, il aimait être le plus fort mais la différence était qu'il ne rabaissait jamais les autres. Il était bon. Laissez-moi vous raconter comment on s'est rencontrés.
C'était après un rude entraînement. Trois saiyajin avaient décidés de se défouler sur moi. L'un d'eux m'attaqua et me donna un violent coup de poing dans le ventre, ce qui me fit suffoquer et tomber sur le sol. Puis, ils se mirent à trois et me frappèrent de toute part. L'un d'eux me pris même par les cheveux et me tint pendant que les deux autres me frappaient. Ils étaient là, en train de me battre à mort et je ne pouvais même pas réagir. C'est là qu'intervint Leke, le saiyajin dont je vous parlais. Il était tellement fort qu'il régla leur compte à ces trois lâches. Puis, il m'aida à me relever et de là naquit une belle amitié. C'était rare. Pendant des jours, des mois, des années, nous nous vîmes presque tous les jours pour nous entraîner ensemble. J'avais repris confiance en moi petit à petit et ma haine envers les autres s'était atténuée petit à petit. Pour peut-être la première fois dans ma vie, j'étais heureuse. Puis, 4 ans plus tard, arriva ce jour funeste...

C'était un jour normal, comme les autres. Je m'entraînais avec Leke quand, tout à coup, la ville fut attaquée. Nous nous devions de la défendre et y allions. Les habitations étaient ravagées par une espèce d'énorme loup-garou. Je n'avais aucune idée de comment elle avait pu venir seule ici mais elle était dangereuse, en plus de forte. Nous nous mîmes face à elle. Elle nous dévisagea de ses grands yeux rouges. Prise par la confiance grâce aux progrès que j'avais fait, je fus la première à l'attaquer, mais c'était une belle connerie et j'allais l'apprendre à mes dépends. Au moment où j'étais à portée pour lui donner un coup de poing, je sentis l'une de ses pattes s'abattre sur moi, m'envoyant valser contre un bâtiment. Puis, plus rien, je perdis connaissance. A mon réveil, on m'annonça que Leke était mort pour me protéger. L'on ajouta que sans lui, j'aurais été dévorée. Les larmes me montèrent et je ne pus les contenir. Le seul ami que j'avais jamais eu mourut à cause de ma faiblesse et de ma stupidité. J'étais en colère contre moi-même...

Dès lors, je me suis replongé dans l'entraînement acharné et me suis réhabituée à la solitude.

1 an plus tard, je fus envoyée, avec un autre saiyajin, en mission sur une petite planète du nom de Kerimo, afin de l'envahir. C'était une petite planète, dont les habitants étaient tous très faibles. C'est pour cela que nous fûmes envoyés, ce saiyajin dont je ne connaissais le nom et moi-même. Nous fûmes envoyés parce que nous étions parmi les plus faibles. Malgré tout, nous étions plus fort que ces microbes.
Nos navettes se posèrent sur le sol de Kerimo. La première chose que je remarquai, était la gravité de cette planète, bien moindre par rapport à celle de ma planète natale, Végéta. Par ailleurs, la végétation de Kerimo était riche. En prenant un peu de hauteur, je pus avoir une vue sur l'horizon et je ne vis que arbres et autre végétation.
Dès lors, la mission débuta et nous nous mîmes en route. Nous parcourûmes l'entièreté de la planète en peu de temps et nous avions repérés tous les endroits habités. En fait, cette planète était seulement composée de la capitale, assez grande, et entourée par six petits villages, eux-mêmes entourés de plaines et de forêts.
Ne voulant pas faire équipe avec ce type, je proposai que l'on se partage les villages. Trois pour lui et les trois autres pour moi. Une fois cela fait, nous nous retrouverions à la capitale pour en finir.
Nous partîmes chacun de notre côté. J'entamai la conquête de mon côté. Je m'arrêtai au premier village. Les habitants avaient la peau de couleur bleue ciel et des cheveux blancs. Le bain de sang commença. Je tuai hommes, femmes et enfants, jusqu'à ce que le village soit entièrement vidé de sa population. Dès ce moment, je me trouvai une passion pour le meurtre. Je ressentis un certain plaisir lorsque je les ai exterminés. Je recommençai pour les second et troisième villages. Une fois fini, je retrouvai mon acolyte, qui ne put s'empêcher de me narguer, devant la capitale.

"T'es vraiment lente toi ! Cela fait un moment que je t'attends."

"Ferme ta gueule. Si tu veux, on réglera ça une fois rentrés sur Végéta."

"J'espère que tu sauras plus me satisfaire que ces microbes, même si j'en doute un peu. Sérieux, la plupart d'entre eux ne dépasse pas les 50 unités."

J'avais pas envie de développer ma réponse. Je le buterai sur Végéta, celui-là. Bref, nous pénétrâmes dans la capitale et nous semâmes le chaos dans celle-ci. Au centre, se tenait un bâtiment, dans lequel se situait sans doute le souverain de cette planète. Nous y entrâmes et éliminâmes toutes les personnes se dressant sur notre passage. Arrivés dans une grande pièce, dans laquelle se trouvaient 2 personnes: l'un était un homme, assez âgé, assis sur une espèce de trône. L'autre, quant à lui, était beaucoup plus jeune et avait un physique athlétique. Je supposai que le vieil homme était la personne en charge de cette planète et que l'autre était sa garde rapprochée. Ce dernier nous dévisagea, avant de nous dire:

"Que faites-vous ici?"

"Quelque chose nous intéresse. Votre planète. Nous avons massacré tous vos concitoyens, ainsi que tous vos gardes, sans qu'ils ne puissent réagir. Maintenant, il ne reste plus que vous."

Tandis que le roi pleurait, sans doute à l'annonce de la perte de son peuple, le garde, lui esquissa un sourire confiant.

"Oh, et tu penses pouvoir me battre aussi facilement?"

"Ce combat est gagné d'avance. D'après mon scouter, ton niveau s'élève à à peine 700 unités, ce n'est pas bien fou, même si c'est déjà pas mal, pour un microbe."

Puis, mon collègue se retourna vers moi et me dit:

"Quant à toi, reste dans ton coin et n'interfères pas dans le combat, compris?!"

"Si tu veux."

Le combat débuta. Le saiyajin débuta avec un enchaînement de coups de poing qui atteignirent l'adversaire dans le ventre. Un rictus de douleur s'affichait sur le visage de ce dernier. Cependant, il reprit le combat rapidement. Il se jeta à corps perdu, le poing en avant sur mon acolyte. Le coup semblait prévisible et était assez lent. Pourtant, le saiyajin se le prit en plein visage et fut propulsé plusieurs mètres plus loin, avant de retomber lourdement sur le sol. Je ne comprenais pas. Mais je me réjouissais de la tournure des événements. Ce saiyajin si prétentieux était en difficulté. Ce dernier se releva et repris le combat en crachant le sang qu'il avait dans la bouche. Les deux foncèrent l'un vers l'autre et à nouveau le saiyajin se pris un bête coup, au menton cette fois.
Je compris ce qu'il se passait. Pour en être certaine, je regardai la scène encore une fois, cette fois-ci en me focalisant aussi sur le vieil homme en retrait. Il fit exactement ce que j'imaginais et là je compris pourquoi mon associé se prenait des coups aussi basiques sans pouvoir les parer. De ce fait, je me tins prête pour la prochaine attaque. Au moment où ce vieillard agirait, je le contrerais. Le guerrier donna à nouveau un coup de poing au saiyajin et je vis le vieil homme tendre ses deux mains. A ce moment, je lui balançai un kikoha. Il eut le temps de l'éviter mais ma stratégie était de le distraire. Pendant ce temps, mon acolyte pu parer le coup de poing et enchaîner avec une série de coups au torse, suivi d'un coup de pied retourné au visage du type, ce qui l'assomma. Puis, il me regarda et dit:

"Je peux savoir ce que tu fous? Je t'ai dit de rester dans ton coin et que je m'en occupais !"

Mon sang ne fit qu'un tour.

"Remercie-moi au lieu, crétin ! Sans moi, tu aurais été vaincu. Tu n'as pas remarqué qu'ils se battaient à deux contre toi?"

"Et alors? je les aurais vaincu de toute façon. Bon, il est temps d'en finir avec le gros."

Il chargea un kikoha, qu'il envoya à bout pourtant au type assommé, ce qui le tua. Puis je m'approchai de ce lâche de souverain et le tuai de la même façon. Il s'était résigné.

"Bon, il est temps de rentrer. Mission accomplie !"

Mais alors que je sortais de la pièce, un kikoha me frôla. En me retournant, je vis que c'était mon acolyte.

"Tu crois pouvoir partir comme ça? Je vais te tuer, ici et maintenant."

"Pffff, laisse-tomber. Je suis plus forte que toi."

En fait, je n'étais pas très sûre de moi, mais je devais me montrer forte. Je feintai la fille sûre d'elle. A ces mots, il se mit à rire. Puis il mit le doigt sur son scouter.

"Laisse-moi rire. Avec ton faible niveau? Tu ne vas rien faire contre moi. Je vais te tuer et j'aurai à moi seul tout le mérite de cette mission."

A ces mots, je souris.

"Tu te fies trop à ton scouter. Mais si tu insistes, je vais te faire taire pour de bon."

Nous nous mîmes face à face et nous fixâmes pendant un bon moment. Puis, il fonça sur moi et me donna un coup de poing dans le ventre, ce qui me fit reculer de plusieurs mètres mais je tins bon et restai debout. Puis, il enchaîna avec un autre coup de poing, que je parai mais il enchaîna avec un coup de pied qui m'atteint directement au visage et je valsai donc contre le mur, qui se trouva fissuré à cause de l'impact, nonobstant sa solidité. Je me relevai et repris le combat. Je tentai de lui donner un coup de poing mais il esquiva et j'enchaînai avec un coup de pied retourné, qu'il para. Il décida d'attaquer à son tour et me donna un coup de poing au visage et je tombai sur le sol. Je saignais, j'avais le goût de sang dans la bouche.

"Tu es trop faible pour moi. Je vais en finir. Adieu!"

Pendant qu'il prononçait ces paroles, il chargeait un kikoha, comme tout à l'heure. Cependant, je n'avais pas la moindre peur. Au contraire, je souriais et, au dernier moment, je bougeai et lui fis une balayette, ce qui le fit tomber au sol. Puis je fis une acrobatie pour reculer et tombai sur mes pieds, à quelques mètres de mon adversaire.

"Tu m'as eu par surprise, tu as eu de la chance."

Il fonça à nouveau sur moi. Il était vraiment trop prévisible. Il utilisait la même attaque que tout à l'heure. J'attendis le dernier moment pour l'esquiver et enchaînai avec un kikoha, qui le toucha au dos. Il s'énervait de plus en plus, c'était drôle à voir. Il continuait de m'attaquer à l'aveugle, mais je pouvais parer tout ses coups et lui en donner quelques uns.

"Pourquoi je n'y arrive pas? Tu es plus faible que moi, pourtant !"

"Tu veux savoir pourquoi? Tu es peut-être plus puissant, mais ça ne fait pas tout.
Tu es stupide et trop prévisible, voilà ton problème."

Le ton montait, il hurlait à présent.

"Ferme ta gueule, connasse ! Je vais te buter !"

Il fonça à nouveau tête baissée, tel un taureau, sur moi. Je l'esquivai sans problème et lui attrapai la queue et la serra fermement. Cet imbécile la laissait paisiblement pendre alors que c'est notre point faible. J'avais bien pris soin d'enrouler la mienne sous ma tunique.
Tandis que de la main gauche je tenais toujours fermement sa queue, de la main droite, je chargeai un kikoha.

"Une dernière volonté?"

Là, il avait fini sa crise et me faisait presque pitié, il commença à pleurer.

"Pitié, ne me tue pas."

"Pitié? Aurais-tu eu de la pitié pour moi? Et pourquoi ne te tuerais-je pas?
Comme tu disais tout à l'heure, non seulement j'aurais les honneur mais en plus dois-je te rappeler que c'est toi qui m'a attaqué? Maintenant, crève !"

Je plaçai ma main avec le kikoha près de son visage et lui balançai à bout portant, ce qui crama totalement son visage. Le corps était inerte, il était mort. Suite à cela, je sortis de la capitale et m'envolai vers ma navette et la mis en route pour retourner sur Végéta...