Jour 1 :

C'est le grand jour ! Les troupes de l'armée de Frieza allaient subir une rude formation visant à les remettre en forme. Pour aujourd'hui, ce n'était qu'une "présentation". Il n'y'aura pas de véritable entraînement, seule une galvanisation.

La sang-mêlé entra dans une salle, dans une tenue sobre, sans armure, et portant un chapeau noir. La salle où il venait d'arriver semblait être un dortoir, mais différent de celui où ils dormaient habituellement. Moins confortable, peut-être, plus impersonnel, aussi. Ils étaient tous debout en lignes, sur deux rangées, face à leurs lits, au début, tout le monde s'amusait et riait, ou jouait, mais tout changea quand l'officier entra dans la pièce. Il fit exploser son aura qui venait d'envahir toute la pièce, la rendant plus sombre, et augmentant la pression ambiante.

-Je suis l'officier d'armement Usaï, votre nouvel instructeur. À partir d'aujourd'hui, vous ne parlerez que quand on vous parlera, et les premiers et derniers mots qui sortiront de votre sale gueule ce sera "Chef". Est-ce que c'est bien clair ?!

-Chef, oui chef ! Répondirent tous les soldats en même temps.

-Je n'entends rien, montrez moi que vous en avez une paire !

-CHEF, OUI CHEF ! Crièrent tous ensemble, bien plus fort qu'avant.

-Si vous ressortez vivant de chez moi, les louloutes, si vous survivez à mon instruction, vous deviendrez des machines à tuer, des armes, un prêtre de la mort, implorant la guerre ! Mais en attendant ce moment là, vous n'êtes rien, vous êtes du vomi, si je devais faire un classement, il y'aurait en premier le Seigneur Frieza, suivi de moi, suivi de la merde de Frieza, suivi de la terre dans laquelle on jette nos déjections, suivi des vers qui vivent et se nourrissent de cette terre, et encore en dessous, il y'a vous ! Vous n'êtes même pas humains bande d'enfoirés ! Parce que je suis une peau de vache vous me haïrez, mais plus vous me haïrez, et mieux vous apprendrez, je suis vache, mais je suis réglo, aucun sectarisme racial ici. Je n'ai rien contre les australiens de l'espace, les femmes, les hommes, ceux venu d'une planète à forte gravité, ceux qui vivaient sur une planète aquatique, ou ceux créés artificiellement. Ici vous n'êtes tous que des vrais connards, et j'ai pour consigne de balancer toutes les couilles de loup qui n'ont pas la pointure pour servir ma chère unité. Tas de punaises, est-ce que c'est clair ?

-Chef, oui chef !

-Mon cul ! Je n'entends rien ! Hurla l'aîné de la Frieza Forces, afin de motiver les troupes !

-CHEF, OUI CHEF !!

Il avançait à travers la salle, jaugeant chacun des soldats, quand soudain, il tomba sur l'un d'entre eux qui était plutôt petit, et était de couleur noire. Si noir qu'on pourrait le comparer à Mister Popo.

-Comment tu t'appelles sac à foutre ?

-Chef, je m'appelle Brandon, chef !

-Mon cul ! A partir de maintenant, tu t'appelleras Force Blanche, est-ce que ça te plaît ce nom là ?

-CHEF, OUI CHEF §§§

-Bah y'a quand même un truc que tu vas pas trop aimer, force blanche, on te servira pas ton Ardra (un équivalent de poulet) frit et tes pastèques, quand tu viendras bouffer à la cantine. Est-ce que c'est bien compris ?

-Chef, oui chef !!

-Est-ce que c'est toi, Jaco... Ou est-ce que c'est moi ? *Gneugneugneu, je m'appelles Oussaye et je veux entraîner mes troupes.* Murmura un autre soldat, qui se moquait visiblement de l'ex-Raven.


-Qui a dit ça. Qui est l'enculé qui vient de signer son arrêt de mort ?! Qui est l'espèce d'enculé de communiste de l'armée de Coola venu de Makyo qui vient de dire ça ?! Usaï traversa toute la salle, d'un pas rapide, puis s'arrêta devant un soldat, à un pas de celui qui venait de se moquer de lui. C'est personne, hein ? C'est votre marraine de mes couilles, hein ? Vous m'ferez du parcours à en crever la gueule ouverte ! Vous me ferez du parcours à en cracher par le fion. Il empoigna l'un des soldats en tenue d'entraînement, donc sans armure. Ça vient de toi, charogne de petit fils de salopard, hein ?!

-Chef, non chef !

-Espèce de paquet de merde, t'as bien une gueule de vermine, pire qu'un saibaiman, bien sûr que c'est toi !!

-Chef, non chef !

-Chef, c'est moi chef ! Tout transpirant, mais ne pouvant pas supporter qu'un de ses camarades soit blessé à cause de lui, il se dévoua. Le sang-mêlé tourna lentement la tête, vers l'homme qui était à sa droite. Il avança vers lui, l'air calme, mais avec un visage légèrement énervé et surpris. 

-Puutaain... Putain de nom de Beerus. Qui c'est ce zigoto, un p'tit comique hein ? L'engagé guignol, je t'admire ! J'adore ton honnêteté, tu sais que j't'aime bien ? Tu viens chez moi quand tu veux et tu baises ma grande frangine ? Sur ces mots, il lui appuya fortement dans le ventre, c'était un coup si fort qu'il avait eut l'effet de le faire tomber, et de bloquer sa respiration quelques secondes. Il tomba et essayait de tenir, appuyé sur sa jambe. Espèce de sac à foutre ! J'ai noté ton nom ! Tu vas roter du sang ! Défense de rire et défense de pleurer ! Je vais te mettre au pas moi, je vais te dresser ! Relève-toi ! Il lui fit signe de se lever en levant son pouce, légèrement accroupi, tandis que le soldat peinait à reprendre sa respiration et à se relever. Il devait même s'appuyer sur le sol. Allez, nom de Beerus, debout ! Sort de ta connerie sacré bon Dieu de la Destruction, sinon je te dévisse la tête, et je te CHIE DANS L'COU !

-Chef, oui chef ! Il avait évidemment du mal à le dire, étant toujours mal en point.

-*Le chef rigole vraiment plus.*

-Engagé guignol, pourquoi t'es dans mon unité ?!

-Chef, pour tuer chef !

-Donc tu es un tueur ?

-Chef, oui chef !

-Fait moi voir ta gueule de guerrier !

-... Chef !


-T'as une gueule de guerrier ? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH §§§§ Ça c'est une gueule de guerrier ! Là, fait moi voir ta gueule de guerrier !

-AAAAAAAAAAAAH §§§

-Mon cul ! Autant dire que tu m'as pas convaincu, fait voir ta vraie gueule de guerrier !

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH §§§§

-Tu m'fais pas peur ! Travaille moi ça.

-Chef, oui chef !

Il avança vers le soldat qu'il avait empoigné juste avant.

-Et toi, t'as quelle excuse ?

-Chef, excuse pourquoi chef !

-C'EST MOI QUI LES POSE LES QUESTIONS ! Espèce de con, est-ce que tu peux comprendre ça ?

-Chef, oui chef !

-C'est bien, merci beaucoup, merci. Alors je peux donner des ordres ?!

-Chef, oui chef !

-Est-ce que t'es tout perturbé, est-ce que t'es tout nerveux ?

-C.Chef, je suis nerveux chef !

-Et c'est moi qui te rend nerveux ?

-Chef !

-Chef quoi ?! Mais dis-donc, est-ce que t'allais pas me traiter de sale con ?!

-C.Chef, non chef !

-Combien tu mesures ?

-Chef, deux mètres cinq, chef.

-Deux mètres cinq, jamais vu un tas de merde aussi haut que ça. Tu mentirais pas de deux centimètres quelque part, hein ?!

-Chef, non chef !

-Mon cul ! Je sais bien que ce que tu as vu de mieux a coulé de la fente de ta maman chérie et fini en flaque marrante sur son matelas pourris ! T'es une vraie chiure, toi !

-*On pond des oeufs, dans notre peuple... Et en plus, ce sont les mâles qui le font.*

-D'ailleurs, tu viens de quel bled paumé toi, deuxième pompe ?

-Chef, du Space-texas, chef !

-Putain, le space texas, y'a que des taureaux et des pédés qui viennent de là bas. *Et accessoirement, 30% de nos armes.* Mais vu que t'es pas très taureau sur les bords, tu s'rais donc de l'autre bord ? Tu suces des noeuds ?

-Chef, non chef !

-Tu serais pas pompeur de battes ?

-Chef, non chef !


-Bah on dirait que t'es du genre à enfiler un mec jusqu'au trognon, sans avoir l'élémentaire politesse de lui manipuler gentiment le petit freins. J'te préviens, je t'ai à l'oeil ! Il grimaça pour lui faire peur, en accentuant son regard sur lui. Il tourna le pas, puis repris sa marche vers le prochain soldat. Et toi, toi tes parents ont eut des enfants viables ? Il s'adressait littéralement à un homme-poisson, qui avait sûrement plus hérité du poisson que de l'homme, vu son visage...

-Chef, oui chef !

-Ils doivent s'en mordre les doigts, les pauvres, parce que j'peux te dire que sur ma planète, tu passerais pour un chef-d'oeuvre de l'art moderne ! C'est quoi ton nom gros poussin ?!

-Chef, Léonard-Laurance chef.

-Laurance, Laurance quoi, Laurance d'Arabie ?

-Chef, non chef !

-Tu serais pas un p'tit peu royal ? Tu serais pas de sang royal ?!

-Chef, non chef !

-T'es un suceur de noeuds ?

-Chef, non chef !

-Mon cul ! J'suis sûr que t'es capable de pomper une vanne de golf à travers un tuyau d'arrosage !

-C.Chef, non chef !

-J'ai horreur qu'on s'appelle Laurance, y'a qu'les pédés et les Pirates de l'espace d'Outer qui s'appellent Laurance. A partir de maintenant tu t'appelles Grosse-Baleine.

-Chef, oui chef !

-Tu trouves que j'suis mignon mon p'tit Baleine ? Tu trouves que j'suis marrant ?

-Chef, non chef !

-ALORS TU VAS M'EFFACER CE SOURIRE DE TA FIGURE !!

-Chef, oui chef !
 
Environ une minute après, l'alien était toujours en train de sourire.

-Mais surtout tu prends ton temps hein, mon connard ?

-Chef, je m'applique, chef.


-Engagé volontaire Baleine, je te file trois secondes. Tu as exactement trois secondes pour m'effacer ce putan de sourire de ta gueule de con ou je te fais gicler les yeux des orbites, et je t'encastre le crâne ! UNE ! DEUX ! L'extraterrestre ferma les yeux pour essayer d'avoir moins peur, et de calmer son sourire. TROIS !

-Chef, j'n'y j'arriv...

-MON CUL !! A genou ! Espèce de sac à foutre ! 

L'interpellé se mit lentement à genou.

-Maintenant, étrangle toi ! Usaï mit  sa main en avant, légèrement entrouverte. L'homme-poisson leva ses mains et les colla à sa gorge, sans trop forcé, ayant presque envie de pleurer dès qu'il croisait le regard du formateur. Bon Kami, avec ma main, tête de noeud ! Le soldat baissa son regard vers la main du Saiyajin, et posa sa main sur la sienne, avant qu'il ne la balaye du revers de sa main. NE ME PREND PAS LA MAIN, ENFIN MERDE ! Quand j'te dis tu t'étrangles, tu t'étrangles et tu le fais ! Enfin, tu te penche et tu t'étrangles avec ma main ! Il baissa sa tête, la boule à la gorge, devant le regard ébahi des soldats qui en prenaient plein la graine. Usaï força avec sa main, et se mit à l'étrangler sans le laisser s'en occuper. Il n'avait pas peur de l'empêcher de respirer, et appuyait sur les côtés, pour le faire souffrir un maximum. Alors, t'as finis de sourire ?

-C.h.ef, o.oui chef...

-Mon cul, j'entends rien du tout !

-..C..Chef, oui chef.

-Mon cul, j'entends toujours rien ! Montre moi qu'tu en as une paire !

-CH..Chef, oui chef !

-Suffit. Il le lâcha en le poussant en avant. Debout !

Il reprit son souffle, s'étouffant presque, ayant encore la marque dudit chef sur sa gorge, puis se releva.

-Grosse baleine, t'as vachement intérêt à te tenir à carreau, et à me chier des perles tous les matins. Sinon ça va baarder pour ton matricule !

-C.Chef, oui chef.

(à continuer)