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 Tout ça, je le fais pour eux [Fini]

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Uthyr

Uthyr


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MessageSujet: Tout ça, je le fais pour eux [Fini]   Tout ça, je le fais pour eux [Fini] Icon_minitimeDim Fév 17, 2019 7:13 pm

Uthyr
Vous ne connaissez pas le prix que j'ai dû payer
Okada Izou || Fate/Grand Order
"Mon nom est Uthyr et je suis un garçon de 28 ans. Mon principale défaut est d'être surprotecteur et ma qualité majeure est ma volonté."

   ► Prénom: Uthyr
   ► Nom: //
   ► Taille: Va de 174cm à 500 cm
   ► Poids: Va de 82 kg à 261 kg
   ► Planète d'origine: Terre
   ► Groupe : Time Breakers
   ► But :   Donner un monde prospère à ma descendance
  
Uthyr est à la base un humain tout ce qu'il y a de plus normal. Mesurant le mètre soixante quatorze pour une masse de 82 kilogrammes, le bougre a une apparence légèrement sauvage sans pour autant virer vers la bestialité. On dirait même que s'il devait s'incarner en un animal, ce serait un lion au point de vu de la nonchalance et du peu d’entrain qu'il met à faire ses diverses actions du quotidien. Néanmoins, ce serait s'obstruer de ce corps bâti avec la sueur et le sang des années d'entraînement. Il ne manque pas de musculature, pour sûr. Enfin, tout cela est gardé jalousement par des couches de tissus sombres et amples. 


En passant sur son visage, nous pouvons ainsi démarquer un visage marqué par son vécu en un visage souvent tiré vers la mélancolie et l'amertume. Cela est renforcé par l'unique œil visible, d'un jaune orangé empreint d'une certaine malice, mais surtout d'une certaine contenance, comme s'il cherchait à cacher quelque chose en lui. Quelque chose que sa longue chevelure noire attachée par une mince corde noire tente bien que mal à cacher.


Car en effet, il ne peut la cacher. Il ne peut marquer la trace de croc ayant transpercé sa nuque en une magnifique trace de crocs démesuré, dont on pourrait se demander comment l'homme a t-il ainsi pu survivre. Camouflé de part et d'autre par sa grande écharpe, il ne pouvait que se rendre à l'évidence.


Il était empreint d'une force démoniaque. Et cette manifestation se caractérise par cette soudaine apparence bestiale, où toute humanité corporelle finit par fondre pour former la créature qu'il repousse. Mesurant près de cinq mètres pour la masse d'un quart de tonne, la créature est un mastodonte que l'on ne peut ignorer. Marchant à deux pattes, l'allure trapue, munie d'une immense mâchoire aux crocs aiguisés, il ne fait aucun doute. Nous avons en face de nous un homme loup, où s'extirpent de son pelage aussi noir que la nuit 4 globes oculaires, fixant avec attention et appétence les divers individus de cet éclat doré suintant cette malice. Lui qui se battait normalement avec deux sabres finit par avoir en sa possession de puissantes griffes capable de lacérer en un coup de griffe n'importe quelle chaire tendre.


Beaucoup considèrent qu'il n'y a plus rien, qu'il n'y a que la bête. Mais si l'on discerne bien... Ce sont des yeux mélancoliques emplis d'une profonde tristesse qui seront les dernières choses luisant cette dernière nuit pour ses futures victimes.
Description Physique


  
Uthyr est comme son apparence lui suggère un plouc. Que ce soit au niveau du minimalisme dont il fait preuve mais aussi ses conversations souvent centrée par le fait de mieux survivre le lendemain. Il n'apprécie pas vraiment le fait de blesser quelqu'un. Pour lui, ses armes doivent servir de décoration uniquement dans le but d'éloigner chaque type d'individu. Et quand on lui cherche la bagarre, en général il préfère le laisser taper. S'il peut soulager un frustré de la vie, il le ferait. En tout cas, il est certain que ce n'est pas avec les mots qu'il aiderait la personne à se sentir mieux.


Car il a perdu la passion. La passion de mener une vie convenable dans les terres de ses ancêtres, de faire comme si de rien ne s'était passé. Il n'a pas la foi de se battre contre les individus qui eux trouvent un intérêt à ce caillou lévitant par on ne sait quelle manière. Il dénote ainsi une certaine amertume et du cynisme dans ses discours.


Néanmoins, n'allez pas croire que tous ses sentiments positifs se sont évaporés. Car il suffit de voir les sourires heureux de sa fille Morgane et de son fils Arthur pour être l'homme le plus comblé du monde. Se trouvant ainsi dans un nuage de bienveillance, il ferait tout pour ses petits chéris qui sont certainement les seuls liens qui retiennent l'homme dans le monde des vivants avec une santé du tonnerre. Même si le tableau n'est pas rose. Il regrette de leur avoir donné la possibilité de vivre. Il craint pour sa fille qui commence petit à petit à développer la même malédiction qu'il subit et son fils dont il a, par accès de rage, fermé définitivement les rideaux d'un monde empli de lumière. Il ne leur a rien dit. Il a peur qu'ils le détestent par ça, qu'ils le renient. Eux, lachaire de sa chaire. Il ne veut pas les voir succomber dans ses travers. Alors il prend son rôle de père à coeur, en taisant les affreuses vérités de ses enfants ainsi que son passé sous la forme d'un fardeau.


C'est ainsi qu'il accepta le marché de Towa, lui promettant à lui et à sa famille un foyer dont ils pourraient vivre heureux en échange de sa contribution. Et pour cela, il met de son côté sa peur de la créature en lui, sa pathétique existence de marginal. Il démontre une volonté de vie et une force qui demeurait insoupçonné. Tout ça, pour un futur radieux.


Si lui était enfermé dans un passé éternel empli de mélancolie dont sa lâcheté d'en sortir fait de lui un être pitoyable, son désespoir pour offrir à ses enfants la possibilité de voir vers  l'avant est une force inépuisable dont la démone trouvera sans doute intérêt à conserver pendant bien longtemps.


Ce qui n'est pas le cas pour la Bête. Le plus important pour cette créature est le fait de satisfaire tous ses besoins premiers dans l'immédiat. Si elle a faim, elle mange. Si elle a soif, elle boit. Si un type ne lui revient pas, elle fait en sorte que sa tête soit un bouchon de champagne. Néanmoins, le tempérament de l'homme arrive à faire ressentir autre chose à cette primitive créature. Un puissant instinct paternel. Ainsi, son instinct lui dicta de protéger ses enfants au péril de sa vie et de ne pas leur faire du mal.
Description Mentale


  
Il était une fois, dans une contrée sur terre, vivait un petit enfant. Cet enfant fut nommé Uthyr. Le petit Uthyr était heureux dans la petite ferme familiale, avec ses parents. Dans ce temps là, rien ne semblait pouvoir soucier le petit garçon. A l'école, il était moyen et il préférait plutôt être dehors à explorer la nature. Dans son groupe d'excursion sauvage, il y avait Rhada et Lars, une sœur et un frère intrépides. Ensemble, ils avaient même fondé un petit groupe dont le but était de s'aventurer encore et encore dans la forêt enquête de palpitantes aventures. Rare étaient les fois où tout se passait bien. Il y avait toujours des petites écorchures ou des vêtements déchirés de leurs escapades. 


Des jours, des mois, des années passèrent. Et ce petit groupe était encore soudé comme jamais. Quand on a 14 ans, l'exploration était bien plus aisée. Néanmoins, cela induisait aussi une plus grande présence à la maison pour aider aux diverses tâches. Cela rendait ces réunions précieuses. Néanmoins, qui pouvait prévoir ce jour ? Personne n'avait dis que ce village allait être assailli par une petite invasion démoniaque. Des créatures invoquées par un quelconque procédé impie recherchant leur pitance. Ce pauvre petit village n'avait aucune chance face à cette petite marée ambulantes sortis d'un mauvais conte de fée.


Ce soir là, notre héros aurait dû mourir. Alors qu'il voyait toutes ces créatures faire couler le saint liquide de la vie, il se retrouvait face à une de ces abominations. Un genre de grand loup, au regard perçant. Il ne regardait pas l'homme comme s'il était une entité égale. Oh que non, il était le prédateur de cette petite chose. Ni une ni deux, ses crocs encerclèrent le cou de l'être humain, puis serra lentement sa prise dans un pur sadisme. L'humain était terrifié et à chaque millimètre qui s'enfonçait dans sa chaire était un véritable supplice, une torture. Fermant les yeux en sentant sa conscience s'éteindre à petit feu, il se remémorait ses aventures dans la forêt avec Lars et Rhada. Qu'ils s'en sortent, au moins eux.


Néanmoins, lui qui pensait dormir dans une nuit éternelle se réveilla. Comatant en premier lieu dans un matelas faisant souffrir ses lombaires, il tenta de se redresser. Mais quelque chose l'entravait. En tournant la tête, il vit avec horreur les lanières fermement attachées autour de ses poignets. Quand il tenta de lever son pied gauche, ce fut la même chose. Commençant à paniquer de plus en plus en ne sachant pas où est-ce qu'il avait atterri, confus dans entre son hypothétique mort et le fait de se sentir entravé, il secoua ses poignets avec une vigueur retrouvée par l'adrénaline d'une soudaine panique. Puis vint une personne.


Cette personne était d'un calme et d'une assurance peu commune. Un sourire que l'on aurait dit figé éternellement sur ce visage angélique. Uthyr cessa un instant de se gigoter tel un animal en cage. Il en profita pour regarder autour de lui et, surprenant, il n'y voyait rien de ce qu'il pouvait sembler à un laboratoire de scientifique fou. C'était une chambre à coucher ce qu'il y avait de plus normal. Peut-être celle de l'individu à l'aura si reposante ? 


Ce dernier entrouvrit ses lèvres, avant de lentement soupirer, puis pousser la conversion en demandant au Beau au Bois Dormant s'il se portait bien. Ne pouvant trouver une quelconque douleur, Uthyr se contenta de hocher la tête. Son interlocuteur prit soudainement une chaise pour ensuite s'asseoir. Il se présentait sous le nom de Merlin, un être croisé entre l'humain et la race démoniaque. Il était au village au moment de l'accident et il n'avait pu sauver que lui. Cette découverte fit naître au jeune garçon une soudaine envie de déverser toutes les larmes de son corps. Lui qui espérait voir sa famille et ses amis vivants. Il n'avait pas besoin de demander. Il ne le sentait pas vraiment, mais cet homme en face de lui avait cet air grave malgré tout.


Alors que l'interlocuteur vint près de lui pour l'enlacer et ainsi le calmer, il déclara à la suite que pour le sauver, il dût faire un choix drastique. Comme il ne restait plus assez de sang dans le jeune pour survivre le plus longtemps, il a du transfuser un sang autre pour espérer le sauver. Le sang impie de cette créature que Merlin avait tué juste avant qu'elle prenne le dernier souffle de vie d'Uthyr. Le fils du fermier ne comprenait pas vraiment, ses yeux embrumés par une pluie intérieure. Alors l'homme lui expliqua que maintenant, il avait du sang de démon dans son corps et que c'est pour ça qu'il était attaché. Pour voir la réaction de ce procédé.


Le fermier ne comprenait pas, il était agacé, énervé. Il venait de perdre tout à cause de ces créatures... Et il partage le sang de l'une d'elle maintenant ? Son sang ne fit qu'un tour et il laissa exprimer sa colère, hurlant de tout son saoul tout ce qu'il avait à sortir de son sac. Sans se rendre compte que dans sa rage, il reperdait petit à petit sa conscience, retombant dans un sommeil profond.


Lorsque Uthyr se réveilla de nouveau, il ne put voir qu'un triste spectacle de désordre. Tout ce qui était dans cette pièce était partie en éclat. Il voyait aussi quelques traces immenses de griffes. Uthyr tourna vivement sa tête de gauche à droite, avant de voir l'homme de tout à l'heure, les habits en lambeaux et en train de faire du nettoyage. Il ne semblait ne pas être blessé. D'ailleurs, quand il croisa son regard avec le sien, Merlin se pressa d'aller à sa rencontre en lui déclarant qu'il s'était transformé en la Bête et que c'était lui qui avait provoqué tout cela. Le gamin arqua les sourcils, avant de regarder ses propres mains, qui sont cette fois ci libres.


Uthyr se recroquevilla contre lui en tremblant comme une feuille. Impossible possible que ce soit lui. Il ne pouvait laisser de tels stigmates. Néanmoins, il se souvient parfaitement que quand il traitait de tous les noms possibles Merlin, il sentait sa conscience faiblir de plus en plus. Alors il disait vrai ? C'était lui le responsable de tout ce désordre ? Il s'attendait à de nouvelles réprimandes ou qu'on l'abatte après la dangerosité de ses actes, mais l'homme déclara qu'il allait l'entraîner à se contrôler. Après tout, lui-même était demi-démoniaque et c'était de son ressort de l'aider à retenir ce sang qu'il lui avait implanté.


Ainsi donc il mit sa confiance en cet homme qui, bizarrement, était impossible à lui donner un âge. Pour Uthyr, l'âge l'avait ignoré. Car il semblait parler comme un grand sage mais il avait toujours cette vigueur liée à sa jeunesse. Dans tous les cas, Merlin aida le jeune homme par le biais de séances de méditation et d'entraînement physique. Pour le demi-démon, il fallait qu'il atteigne une certaine harmonie avec son corps et son esprit afin de pouvoir supporter ce sang et ne pas le laisser corrompre son esprit. Jour et nuit, Uthyr mettait à contribution son temps à mieux comprendre son statut actuel et à se maîtriser.


Ce pénible entraînement dura 5 ans et en fit un homme plus serein. Il arrivait dès à présent à ne pas invoquer cette créature lors de sentiments négatifs. Même, il arrivait à influer sur elle si elle venait à apparaître. Il appris ainsi la maîtrise et l'utilisation du ki, ainsi que de la magie de la part de Merlin. Un enseignement condensé qui lui donna les bases théoriques et pratiques de ces concepts. Lorsque ce fut ainsi terminé et que Merlin n'avait plus rien à apprendre d'autre, Uthyr décida donc qu'il était temps de s'en aller de sa demeure. Enlaçant une dernière fois son maître, ami et confident, il s'en alla donc de cette vie en ermitage afin de redécouvrir le monde.


Il était jeune, il était beau. Il sentait bon le sable chaud. Dans ce monde, il se devait de se faire une nouvelle place. Et pour le Terrien, rien ne valait le fait de montrer de sa personne. Ce fut ainsi que l'homme décida de s'aventurer dans le domaine du mercenariat. Faisant deux-trois petites bricoles comme servir de garde du corps ou bien des missions de chasse de bestioles un peu trop forte pour la population. Il réussissait parfois, il échouait aussi. Surtout que sa vie n'en était pas des plus enviables. Être sur les routes, s'adapter de jour en jour à ses contrats, les rares moments de plaisir étaient quand il avait touché un bon petit lot et qu'il se faisait un festin pour contenter sa faim de loup.


Néanmoins, dans sa quête de survie au jour le jour, il a pu trouver une brebis à son goût. Enfin, la cliente se prénommait Artio et avait besoin de quelqu'un pour la protéger de petites frappes après des menaces reçues envers sa boulangerie. Rien de vraiment problématique pour le jeune homme. Le plus gros problème était la même en elle-même. Trop naïve, trop innocente et trop aimante pour son propre bien. Elle était au petit soin pour son protecteur et ça, le jeune home en était ravi. Sauf quand la relation devenait de plus en plus intime. L'home avait peur de ce moment-là. Certes, elle représentait un idéal féminin pour lui. Néanmoins, il a peur. Il a peur de lui. Il a peur de faire du mal.


Sauf qu'il était trop tard. Avant qu'il puisse la fuir, il était déjà entravé par l'affection qu'il lui apportait. Alors il accepta les sentiments de la demoiselle. Même si au début, il ne savait pas véritablement comment se comporter avec elle, il reçut l'aide inattendu de Merlin dont il continuait depuis le temps à envoyer des lettres. Ce fut ainsi qu'en une année, le couple se maria et eurent deux faux jumeaux : Une au cheveux aussi noir que son père et un autre à la chevelure d'argent de sa mère. Après s'être longuement concerté sur les appellations diverses et variées, ils conclurent de les nommer par le prénom de leurs défunts grand parents.


Arthur et Morgane furent nés.


Pendant ces six années de paix, le père se retira de la vie de mercenariat. Avec l'argent qu'il avait économisé, il acheta des terres qu'il allait cultiver pour ses enfants. La boucle était bouclée. Le voilà devenu fermier, comme ses parents. Il s'amusait avec ses enfants lors de ses temps ou leur apprenait les bienfaits du sol et du respect que l'on devait avoir vis à vis de la nature. La petite organe lui rappelait son impertinence enfance à courir partout et Arthur son innocence de jeunesse. Rien ne pouvait vraiment briser cela. Tout allait pour le mieux.


Mais le Karma est et sera négatif pour quiconque espère. Alors qu'il était en train de labourer la terre pour mettre les semences d'automne, une voix se déchirait dans le monotone silence dont Uthyr était habitué. Un hurlement de douleur. Cependant, il reconnaissait le timbre de voix. C'était celui du petit Arthur. Ni une ni deux, le père lâcha son râteau et rentra à la maison, prenant une de ses épées, trésor antique de son métier de mercenariat. Montant aussi vite qu'il pouvait, il ouvrit la porte d'un coup en hurlant sa présence. Néanmoins, le tableau dont il faisait face le tétanisa.


La Bête. Comment peut-elle être là ? Elle semblait plus petite que dans ses souvenirs ou que lui-même. Mais elle était là, fixant silencieusement de ses quatre yeux l'adulte qui était rentré, alors qu'au sol gisait sa femme et le petit Arthur, se roulant au sol et se tenant les yeux.


Grinçant lentement des dents, Uthyr s'avança en dégainant sa lame. Il les entretenait au cas où, mais jamais il aurait pensé à les utiliser contre ce genre de monstruosité. Silencieusement, il fit vibrer la lame sous la colère, n'entendant point les plaintes. S'avançant en direction de la créature, il fit un coup d'estoc qui transperçait la chaire.

La chaire de sa femme,qui avait les bras écartés. La lame planté dans le coeur de son aimée, déboussolé, le jeune homme fixait sa femme avec une certaine confusion. Il lui demandait la raison de s'être interposée, avant qu'il retirait la lame et reculait lentement. Et Artio lâche dans son dernier soupir.

- M... Morgane...

L'homme posa ensuite ses yeux sur sa femme, puis la créature. Avant de comprendre finalement la raison. Merlin lui avait prévenu que le sang ainsi absorbé pouvait s'intégrer dans son corps et permettre de transmettre ce sang. Laissant cette fois ci encore les larmes perler sur sa joue à la suite, d'une nouvelle perte, la créature lui sauta dessus. Le père fit une longue série de roulade avec la créature dans ses bras. La créature avait néanmoins plus de force que lui et se positionnait sur lui, prête à abattre ses griffes sur lui. Il clôt ses paupières en silence. Il n'avait pas le choix.

Il laissa son corps se muter rapidement en cette même créature. Le combat pouvait donc commencer. Il est évident que le démon le plus gros avait l'emprise sur le démon le plus petit. Cependant, ce fut ardu au vu de sa stature de géant dans une si petite maison. Il finissait cependant par l’attraper et s'élancer avec elle d'une fenêtre pour aller sur un terrain plus propice à la bataille. Uthyr n'eut peu de peine à la maîtriser ainsi, jusqu'à ce qu'elle s'épuise. Ainsi, la créature se changea petit à petit en sa petite louve adorée.

Lui aussi se changea de nouveau en Terrien. Haletant silencieusement tout en laissant ses larmes s'écouler le long de sa joue, il inspira puis soupira. Tentant de relativiser et de reprendre ses esprits, il s'écarta de sa petite puce afin de la prendre dans ses bras. On aurait dit qu'elle était une petite princesse endormie. Ses paupières se refermant doucement, il finit par se tourner derrière lui, esquivant de justesse une boule de ki qui aurait été fatale pour la petite. Il leva ensuite sa tête en la direction du tir.

Deux personnages à la peau bleutée les regardait. Une avec le sourire et l'autre à l'air sérieux. Il déposa lentement sa petite crevette plus loin, pour se diriger vers eux, prenant une posture de combat. Pour le père nouvellement veuf, le dénouement serait inévitable au vu de la petite attaque surprise. Mais la demoiselle bleue se présenta sous le nom de Towa et qu'il avait vu au loin ce qu'il s'était passé. L'être à côté d'elle, quand à lui, resta stoïque face à la scène. Uthyr fronça lentement les sourcils, leur demandant ce qu'ils veulent.


Éclat de rire de la démone, suivi par le fait que son cas l'intriguait. Que le fait de pouvoir dominer une puissance démoniaque ne serait-ce qu'une minute était un exploit que peu de terrien aurait pu. Elle proposa donc un marché pour le père de famille : L'aider dans son objectif et en échange, elle offrira n'importe quoi à l'homme.


Pendant cette proposition, le terrien se crispa de oins en moins, laissant même tomber sa posture de combat. Le terrien soupira longuement tout en les regardant. Il pourrait refuser et devoir les battre. Néanmoins, il ne sait pas leur force, ni leur fourberie. Au final, il était à la merci de ce choix. Sans doute que cela devait être le destin.


Il se contenta de déclarer qu'il acceptait cet offre au prix d'une vie paisible pour lui et ses enfants après cela. Nouveau rire de la démone,ce qui fit froncer les sourcils du Terrien. Elle déclara donc que le marché était conclu et qu'il devait les suivre. Uthyr cependant, demanda à ce qu'il puisse emmener ses enfants en lieu sûr et enterrer sa femme dignement, ce... Qu'elle accepta étrangement, toujours avec ce sourire malicieux. Il avait de ce fait une journée avant de les suivre.


Alors il emmena d'abord son fils à l’hôpital le plus proche afin de savoir quoi faire pour lui. Et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, son fils était condamné à vivre dans un monde de ténèbres. Et lui il était là, à côté du lit où résidait le petit, Morgane sur ses jambes. puis survint une tête connue du père. Merlin. Il posa sa puce à sa place assise en lui disant d'être sage, puis prend à part son mentor, lui révélant à messes basses ce qui s'est passé. Le demi-démon soupira en lui révélant que d'une part il avait une chance dans les négatifs et qu'il fallait faire quelque chose pour la petite. Alors le père inspira, avant de fixer droit dans les yeux son maître, lui demandant de veiller sur eux car il allait partir loin, très loin. Le mentor fut surpris par une telle demande en déclarant qu'il n'était pas vraiment sûr de pouvoir faire cette faveur. Néanmoins, avec l'insistance du père, il finissait par accepter d'être leur tuteur et de faire ce qu'il pouvait.


Le père hocha doucement la tête avant de revenir voir ses enfants, leur disant avec un pincement au cœur que maintenant que Maman est partie très loin, il allait lui aussi partir loin pour qu'ils aient une toute nouvelle maison et vivre heureux. Il déclara parla suite que les enfants seront à la charge de son grand ami Merlin et que lui-même viendra les voir le plus de fois possible. Les enfants pouvaient crier, pleurer leur père. Mais le silence en était presque pesant. Il avait peur qu'ils avaient compris ce que cela impliquait. Sauf qu'Arthur, puis Morgane se mirent eux même à pleurer en réclamant les bras réconfortants de leur père. Ce qu'il leur donna aussitôt, se retenant lui aussi d'écouler le peu de larmes qui lui reste. Se reculant ensuite et regardant Merlin d'un hochement de tête, il sortit de la pièce en clamant qu'il allait revenir avec plein de souvenirs chouettes ! Et les enfants le crurent en lui hurlant un gros oui.


Maintenant, il ne restait plus qu'à enterrer leur mère. Une fois rentré chez lui et devant le corps sans vie de sa femme, l'homme inspira longuement avant de la porter comme serait une princesse. Un trou sommaire en dessous d'un arbre que tout deux appréciait, voilà tout ce qu'il pouvait lui offrir. Il orna cette tombe de plusieurs fleurs qu'il a dépensé sans compter en ville, restant assis devant le monument funéraire en silence. Des minutes, des heures... En tout cas, tout cela fut interrompu par un toussotement dans son dos, ce qui le fit relever en silence.


Il était l'heure après tout. Après un adieu silencieux, il s'avança vers eux, ses deux lames à sa ceinture et une écharpe appartenant à la défunte. Soupirant lourdement, il finit par entrer dans ce portail vers l'inconnu. Et cela fait maintenant deux ans qu'il dérègle les différentes lignes de temps pour aider la démone, tout en s'entraînant dans la source même de son malheur. Il le savait. Et il avait accepté cette destinée.


Et c'est en voyant ses petites crevettes entre deux petites embrouilles temporelles qu'il a fait le bon choix. Il s'en fiche de lui. Il s'en fiche de combien de vies il a déchiré ou finit. Ce qui lui importe, c'est que eux deux et Merlin puissent être en sécurité sur la planète Bleue.


Voilà le prix à payer.
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Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Clive, Fyral
   ► Tu as quel âge? 23 années
   ► Tu nous a trouvé où ? google est votre ami
   ► Comment tu trouve le forum? Pleins de sujets morts ou à refaire dans la partie des contextes et descriptions. Je prend pour exemple le fait que je n'ai rien trouvé sur les nouvelles nations. J'ai dû deviner au pifomètre.
   ► T'as un autre compte? Lequel? Aucun autre compte
   ► T'as pas un truc à nous dire hein? Comme dit juste en haut. S'il vous plaît, faites un peu de nettoyage. Cela rendra la lecture des plus agréables.
   ► Code du règlement: *Mange une raclette* Hm ? Vous voulez un bout ?

  
Code de Frosty Blue de Never Utopia


Dernière édition par Uthyr le Mar Fév 19, 2019 6:21 pm, édité 1 fois
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Mirai Son Pan

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MessageSujet: Re: Tout ça, je le fais pour eux [Fini]   Tout ça, je le fais pour eux [Fini] Icon_minitimeLun Fév 18, 2019 9:44 pm

Heya o/
Pour commencer bienvenu sur DBR :3

Je salue avent tout le désire de faire un méchant, ce qui est trop rare pour être souligner :p
Pour ce qui est de la prez en elle même, il n'y as pas grand chose a y redire côté orthographe, vocabulaire etc etc.. si ce n'est quelques petites fautes d'inattentions, un ou deux mots ou des lettres manquent, une ou deux répétitions. bref, ce ne sont pas des critère suffisent pour pénaliser quoi que ce soit à mes yeux (surtout que je suis pas très douée en écriture non plus, ce serrait un comble owo)

Les descriptions sont suffisantes. Elle ne sont pas trop courtes, y as de quoi lire et personnellement j'aime pas trop lire ce que j'appelle du vent, à savoir du remplissage pour du remplissage. Je préfère du claire, concis et bien mis en texte. C'est le cas.

Pour le background en lui même est intéressant. Sachant que Dragon ball en lui même s'inspire a l'origine de beaucoup de contes et légendes (en premier lieu les Pérégrinations vers l'ouest) Cela ne me choque pas de voir une histoire comme cela inspirer des comptes de Bretagne. Uthyr est un héro qui n'a vraiment pas de bol et qui fini par devenir un méchant malgré lui. c’est le cas pour beaucoup de méchants dans pas mal d'oeuvre, mais pour ce qui est de Dragon Ball ça reste original.

Pour moi cette prez vaut un niveau supérieur a ce qui est normalement accessible à la prez. C'est pourquoi en plus de ta présentation je vais te donner un petit test Rp, un test qui vas aussi servir a définir si oui ou non tu vas pouvoir jouer chez les Time Breaker (ce qui est une faction très difficile d'accès en principe, tout comme les Time Patroller)

Le test vas porté sur ta première mission en tant que Time Breaker. Tu est libre d’écrire l'histoire que tu veux, elle ne doit néanmoins impliquer aucun héro majeur de la série ou du forum histoire de ne pas fausser leurs histoire actuelle. fait preuve d'imagination et met y du cœur, il y as moyen que tu t'en tire avec un très bon niveau de départ :3
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MessageSujet: Re: Tout ça, je le fais pour eux [Fini]   Tout ça, je le fais pour eux [Fini] Icon_minitimeMar Fév 19, 2019 2:25 am


Une mission. Plutôt une farce de ce côté-là.

Il se souvenait des mots de la démone. Aussi claire que cela puisse paraître, cela semblait dérisoire pour l'homme. De son temps, il se remémorait les différentes missions qu'il faisait sur cette planète bleue. Ce qu'il devait être un baptême du feu avait autant d'effet qu'un petit scout voulant allumer une flammèche. Il ne s'attendait pas vraiment à devoir directement attaquer des lignes de temps au fort potentiel. Néanmoins...

Kidnapper un chat. Sérieusement ?

Ce serait préjudiciable d'au moins regarder son passif. Il a du en faire des choses à la con, comme se travestir ou bien servir de conducteur pour une grand mère aigrie. Cependant, il était évident que ceci serait le cas le plus basique à résoudre. Dans le doute, Uthyr finissait par se dire que ce genre de cas comme un test. Un test qu'il ne fallait absolument pas louper au risque de se voir refuser la porte salutaire vers un paradis. Le jeune père serra lentement un de ses katanas.

Arthur. Morgane. Donnez à votre pauvre père du courage pour cette quête.

Bien, commençons par le commencement. Etudier les lieux. Pour cela, il n'y avait aucun soucis. Il était sur Terre dans une petite ville terrienne. C'était comme chez lui, avec le confort technologique. Il préférait examiner les diverses ruelles de la zone de rencontre de l'animal. Du premier coup d’œil, ces petites ruelles sont étrangement bien entretenues. Tout cela fit revenir à l'homme de bien tristes pensées. Ah sa pauvre petite Artio aurait été folle de joie de voir que l'on entretenait aussi bien les rues, elle qui râlait chaque soir en rentrant quand elle apercevait des saloperies non jetées devant la vitre du commerce.

Ce qui donna l'idée à l'homme de jeter un coup d’œil en direction des ordures d'une des résidences. Sortant une de ses lames de son fourreau, il lacéra le sac. Et comme convenu au vu du stade de propreté, le gâchis alimentaire y était bien trop important. De la nourriture au vêtement qui était un peu troué. Cela ne faisait aucun doute. Ce lieu était un quartier aisé de la cité. Rangeant ainsi prudemment son arme et selon les indications de Towa, le chat devrait être au niveau du toit. Rétractant ses manches, il se saisit du tuyau d'évacuation de la gouttière dans le but de gravir ce dit bâtiment. Il pourrait user de ki pour pouvoir monter plus rapidement. Néanmoins, il avait peur de se faire bien plus remarquer qu'une femme en tenue de lapin dans une fête costumée au thème des monstres.

Une fois là-haut, le terrien posa genou à terre, examinant les deux angles de toit proche, puis en ne voyant point le royal félin, décida de se décaler de sa position. Donc le voilà. Il était donc sur une terrasse. La description faite par la démone collait en tout point à l'animal. Il était un siamois un peu grassouillet, les yeux bleutés-jaunis dans une hétérochromie du même iris des plus impressionnantes côté droit et un œil bleu océan du côté gauche.

Il était proche de lui sans pour autant être en portée. Maintenant, il suffisait qu'il puisse l'attirer à lui. Essayant d'abord des petits bruits en claquant sa langue du palais, il n'eut en réponse qu'une seule oreille dressée en sa direction. Il semblerait que la petite princesse soit assoupie, se dorant la pilule. De ce fait, il fallait un autre approche. Une approche plus frontale.

Un bruit se fit entendre derrière lui. Tournant silencieusement la tête puis regardant vers le bas, il put voir une fenêtre ouverte d'où sortait une petite bouille. Le reflet de ses yeux ne firent aucun doute. Il avait vu qu'Uthyr était là et allait entrouvrir la bouche. Vite ! Il fallait détourner son attention un instant.

" Dis moi petit, tu n'aurais pas vu le voleur d'enfant ? Déclara l'homme au bambin, ce qui le stoppa dans son actuelle réponse. On dirait même que cela semblait tellement improbable.
" Ah... Euh... Non ? " Semblait hésiter le gamin. Sous la surprise du petit être, l'adulte esquissa un sourire carnassier, ses iris plantés dans ceux du gamin.
" Il va chez les enfants dont il ouvre la fenêtre... Pour venir manger les parents des enfants pas sages !" Il haussa un peu plus le ton, laissant transparaître ne serait-ce qu'un moment l'aura démoniaque dont il possédait. La réaction ne se fit pas attendre et le gamin resta bouche bée.

Bien, au moins il ne préviendra pas avant de calculer tout cela. Se tournant vivement en direction de sa proie en retenant son sang démoniaque, il vit le chat qu'il devait capturer prendre lui aussi peur et sauter du haut du balcon pour tomber sur ses petits coussinets, dans une ruelle adjacente. Proférant un odieux juron, il se tourna de nouveau vers l'enfant tétanisé avec ce même sourire.

" Ce sera bientôt ton tour... "

Cela acheva l'enfant qui se retourna vivement pour s'enfuir le plus loin de la fenêtre. Le père de famille secoua la tête et en voyant le contenant à ordure, décida de sauter dedans. Bien sûr, quelle joyeuse idée de faire cela. Ce n'était que dans les films qu'il regardait avec Lars que les bennes à ordures servaient à amortir la chute de manière efficace. Lui devait sortir de la benne en se tenant l'épaule gauche qui avait touché le bord de la benne métallique. Ce qui n'empêchait point l'homme de se mettre à la suite de l'animal.

Il arriva ensuite dans une rue plus grande, où il commença à y avoir un peu de trafic. Bien évidement, le malappris qu'il était se fit vite fait remarquer dans ce quartier bourgeois. Soupirant longuement, il s'avança en rasant les murs, ne prêtant guère attention à ces regards insistants sur son taux d'hygiène devenant proche du néant à cause de la douce odeur de déchet dont il était imbibé. Foutu chat, il ne pouvait pas être bien loin ce chat.

Un coup de sifflet se fit retentir derrière le malchanceux. Il tourna lentement la tête en direction de ce bruit, puis écarquilla les yeux. Une casquette bleue, un sifflet au bec, tout en montrant sa main à la personne à interpeller, c'est-à-dire lui. Ce qui impressionnait le plus le futur attrapé était en fait ce short montrant ses fines jambes. Pauvre petit père qui devait supporter son poids. Soupirant lourdement, il cligna un instant des yeux. Sur la barricade à droite du type, il y avait la cible.

Inspirant, il allait décider de faire quelque chose qu'il n'aimait pas. Uthyr tourna son corps entier vers l'individu puis s'élança en direction du félin, bondissant à une bonne hauteur, posant son pied sur l'épaule du membre des forces de l'ordre puis bondir à nouveau dans le but d'atteindre la barricade, faisant de ce fait basculer l'individu pour qu'il embrasse le sol. L'homme aux yeux d'or et de topaze jugea la créature quadrupède, qui s'en alla de nouveau de peur.

" Petit petit petit ! "

Narguant ainsi les passants en marchant plus en hauteur qu'eux à grande enjambée. Il sentait rattraper du terrain à ce petit quadrupède. Sans aucune hésitation, le terrien sauta face à lui, sauf que le chat sauta à sa gauche. La conséquence de cela est qu'il dut prendre appui sur la barricade afin de sauter de l'autre côté de la clôture.

En plein dans ce qu'il semblait être un entraînement d'art martial. Ouais, les tenues et les postures de combat, avec ce qu'il semblait être un maître et un élève. Et le chat qui justement s'en alla de l'autre côté. Il se disait qu'il allait tracer sans qu'ils ne fassent attention à lui. Sauf qu'il était trop tard pour y penser.

" C'est une propriété privée, dégage ! " s'exclama celui qui dégagea assez de charisme pour être désigné comme maître. Un homme renard à grande stature qui dépassait aisément Uthyr. Ce dernier d'ailleurs levait les mains.
" Je... Pardonnez moi ! Je veux juste récupérer le chat qui vient juste de sauter hors de la barricade. " Déclara t-il en baissant la tête pour esquiver un coup de poing. Uthyr allait donc devoir user de sa technique secrète afin de se débarrasser le plus vite possible des maîtres orgueilleux. " Désolé. " Déclara t-il avant de lever son genou à grande vélocité pour ainsi casser des billes velues. Profitant de ce coup perturbant n'importe quel ego, le Terrien continua sa traversée en ignorant le disciple et grimpant la barricade pour voir le chat monter dans des cages d'escaliers plus loin.

Ainsi continua cette petite course poursuite à grand pas. Il était bien trop tard pour se cacher dès à présent. Piétinant sans remord un membre de la justice ainsi qu'un citoyen apprenant de bonnes valeurs à son héritier, il n'allait pas falloir longtemps avant que quelqu'un puisse définitivement le stopper. Ainsi donc il s'élança à plus grande vitesse en direction de cette cage d'escalier, avant d'y monter à mains nues, sans prendre les escaliers, telle une bête désirant son festin le plus vites possible. Le chat entra ensuite par une fenêtre. L'homme n'hésita pas une seconde à s'y engouffrer tête la première.

Et quelle ne fut pas sa stupéfaction en voyant qu'il était entré dans un genre de grand loft, avec beaucoup trop d'objets faisant penser à nos amis les félidés. Que ce soit des portraits, des statues ou bien divers petits Goodies placardés contre le mur. Uthyr était à la fois impressionné mais aussi exaspéré devant tant de fascination.

" Tu étais donc là. Tu sais que ta maîtresse avait vu que tu avais sauté de ton balcon et m'a rapidement contact-Nyah~ " clama une voix étouffée. Quelque chose disait à Uthyr de fuir rapidement cette pièce. Mais il ne pouvait pas. Il fallait absolument ce chat.

Ce fut à ce moment-là qu'il se souvenait du but du vol du chat. C'était pour éviter à un genre de héros nommé "Le Matou Masqué" de le retrouver.  Et il n'avait point besoin d'intenses réflexion qu'il était dans l'antre du fauve. Déglutissant lentement, le père de famille vit contre le mur une ombre gigantesque s'étendre de plus en plus. Puis, lorsque les bruits de pas cessèrent, il ne pu que se rendre à l'évidence.
MAIS C'ÉTAIT QUOI QUE CETTE TENUE DE MASCOTTE RINGARDE TOUTE ROSE ?!


Cela fit naître un profond sentiment de dégoût à l'honnête homme qu'était Uthyr. Il n'avait certes peu d'esthétique, mais là c'était littéralement une violation du bon goût. Secouant lentement la tête, il reprit vite contenance alors que son interlocuteur allait prendre la parole.

" Nyeh toi tu dois être celui qui trouble l'ordre. Sache qu'en ces lieux, tous les félidés sont sous ma protection. Arrière toi et ta puanteur ! Ou tu goûteras à mes griffes ! " Disait donc le rosé, avant de sortir de ses genre de pattes des petites lames tranchantes. A cela, Uthyr ouvrit ses mains et fit des va et viens avec pour faire signe de calmer le jeu.
" Écoutez. Je ne suis pas là pour me battre. Je veux juste avoir ce chat. Ensuite je partirai de la ville, je vous le promets ! " Déclara le bientôt trentenaire, regardant droit dans les yeux la mascotte. Il ne voulait vraiment pas lui faire de mal.

Car il avait envisagé une possibilité pour réussir la mission et c'était de faire en sorte que le héros ne puisse plus jamais exercer son métier. Néanmoins, l'individu ne lui laissait pas le choix. Fermant la fenêtre juste derrière lui, un air agacé par la tournure des événements. Vu qu'il ne répondait pas en restant sur la défensive, il n'allait aucunement hésiter.

" Je suis content d'être au dernier étage d'une si haute bâtisse. Dites moi... Si on enferme un chat et un loup dans une pièce, qui survivra ? " Demanda t-il sérieusement, avant de poser un genou à terre. Inspirant puis expirant, il savait que l'individu était autrement plus fort que les deux apéritifs juste avant. Et s'il voulait mener à bien sa mission le plus rapidement possible et sans effort, il fallait faire ainsi.
" Un loup ? Je ne vois qu'un coupable qui a enfin compris qu'il fallait se r-Nyah ? "Cessa t-il, interloqué par cette soudaine accumulation de ki autour de l'homme ayant posé genou à terre. Le héros, sentant qu'il pouvait être un danger, s'empressa de se jeter vers lui, griffes sorties. Uthyr clôt ses paupières, ne voulant pas voir les lames transpercer ses bras, ultime rempart entre les lames aiguisées et son visage.

L'homme chat tenta d'extirper ses fausses griffes mais il était trop tard. Ceux accueillant ses lames étaient maintenant de longs et grands bras épais, recouvert d'une fourrure aussi noire que l'obscurité. En ressortait en-dessous de ses bras un long museau, cachant en réalité des babines prête à déguster. La surprise fut totale pour l'adversaire qui se sentit soudainement soulevé par cette créature velue. Il osa croiser avec effroi deux paires de yeux d'or rongés par la bestialité. Les babines s'ouvrirent en grand, alors que ses crocs luisaient par la douce lueur du soleil. Ces dernières se glissèrent telle une tenaille sur une des jambes de l'individu.

Un cri, puis un craquement sec et enfin un hurlement. Cela fit réveiller une autre entité dans ce cadre de vie, qui se précipita en direction des cris. Et ce que cet être vit était son oncle, agonisant sous la douleur ainsi qu'une monstrueuse créature tenant un trophée digne des plus grands canidés. Sauf que c'est humain et encore charnu. L'enfant poussa un hurlement de douleur alors qu'il se pressa de claquer de nouveau sa porte.

La créature n'en prêta guère l'attention. Il avait son dû, son bien. Et il était temps pour lui de s'extirper de là. Néanmoins, ses yeux se posèrent tout à tour sur les gantelets griffus qui étaient encore attachés. Poussant un long râle, la créature courra vers la fenêtre en face de lui et sauta sans encombre pour retomber sur un toit bétonné en roulant en boule, couinant de douleur sous les lames plantés dans ses bras. Crachant son nouveau jouet, il extirpa les gantelets à la force de ses crocs, avant de nouveau se recroqueviller proche du membre qu'il avait emporté.

Le museau se rétrécissait, ses crocs se limèrent, la stature diminua de volume. Inspirant une grande bouffée d'air frais, Uthyr récupéra sa forme terrienne. Toujours ses yeux fixés sur cette jambe, il tapa vivement du poing le toit, en serrant les dents.

" Merde ! " Laissa t-il s'échapper entre les dents. Il ne voulait que le chat pourtant. Pourquoi... Pourquoi a t-il eu l'idée de sortir la bête ? Quel crétin il faisait ! Expirant de toute sa capacité pulmonaire possible, il se releva silencieusement. Il laissa de nouveau libre court à l'utilisation de ki pour bondir de bâtisse en bâtisse sans subir le contrecoup des chutes de plusieurs étages. Il fallait maintenant fuir hors de la ville, ce qui était aisé au vu du fait que tout le monde se tournait vers la bâtisse où eu lieu le triste spectacle dont Uthyr fut le réalisateur macabre. De quoi chambouler la ville sans dessus dessous pour ainsi mettre moins de sécurité aux alentours de la ville.

Une fois hors des limites de la ville, se glissant derrière une colline, il se laissa tomber sur le dos. Il ne pouvait s'empêcher à ce goût de sang qu'il avait dans la bouche, ainsi que les blessures qui se réveillèrent au fur et à mesure. La seule chose qu'il voulait était de clore ses paupières et d'oublier la douleur pour un petit moment.

" Voyons Uthyr, tu n'as fais qu'une seule mission et tu es déjà exténué ? " Cette voix. Ce ton hautain, malicieux, dont chaque mot est calculé. Il ne faisait aucun doute sur sa provenance. Et l'homme soupira longuement, entrouvrant ses yeux pour voir un démoniaque visage en gros plan.
" ... Que faites-vous là, Dame Towa ? " S'exclama le père, penaud face à cette mission. Ce qui fit sourire la magicienne tout en se redressant.
" Rien de particulier. Je voulais juste voir comment notre nouvelle recrue se portait. " " Il est faible. " " Du calme Mira. Peut-être qu'il a... Une raison à cela. "

Uthyr clôt de nouveau ses paupières. Saletés de démons, le voilà de nouveau piégé dans un de leur jeu morbide. L'humain rouvrit les yeux après une certaine réflexion avant de regarder dans les yeux Towa.

" Je l'ai laissé me frapper pour qu'il soit imprégné par la peur. Ainsi, il n'aura plus la volonté d'exercer. " Cette remarque se suivit d'un silence presque gênant, laissant le vent en guise de réponse. En tout ça,ce sera le cas si la démone esquisse un sourire plus joueur.
" Cela a bien réussi. Avant de venir, nous avons vérifié la temporalité que tu as touché et il semblerait que tu ais nui à la création d'un futur patrouilleur du temps. A la base c'était surtout pour te montrer l'effet qu'une faille pouvait apporter en plus de ne pas te faire attraper. Néanmoins, il semblerait que tu ais fais du zèle entre temps. Tu as nos félicitations. "

Cela laissa bouche bée Uthyr. Il ne semblait pas avoir fait en sorte de nuire autrement qu'à la vie du justicier. Le gamin du début, il l'avait juste effrayé. Le maître en art dont il s'en fichait, il ne pensais pas qu'un coup dans les valseuses firent changer les choses. Il ne restait plus que lui. Celui dont il a réussi à faire comprendre à la bête qu'il ne fallait pas le poursuivre. Au final, il n'a pas ruiné une vie mais deux.

Se relevant en silence, serrant les dents face à la douleur qu'il subit au niveau de ses bras. Il s'avança en silence vers la démone, qui ouvrit à nouveau un portail sombre.

" Des regrets ? " Demanda sa supérieure hiérarchique.
" ... " Il détourna la tête en soupirant lourdement. " Qu'il faille me guérir les bras. Et récupérer une nouvelle tenue. " Cette remarque fit une mine bien plus boudeuse à Mira plus que d'habitude, alors que Towa en était amusée.
"Je vois je vois. Et sinon, pourrais-tu me narrer la légende du voleur d'enfant en entier ? " De cette remarque, Uthyr esquissa un léger sourire. Un sourire empreint d'une profonde tristesse.
" Vos désirs sont vos ordres Dame Towa. "

C'est ainsi que trois personnes quittèrent cette temporalité, laissant derrière eux la destruction de bien plus de vies. Lui qui voulait un baptême de feu, il faudra sans doute qu'il sache encaisser bien plus émotionnellement et physiquement les prochaines missions, jusqu'à ce que ses enfants puissent jouer et rire sous la bienveillance de leur Grand Gentil Loup de père.
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Mirai Son Pan

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MessageSujet: Re: Tout ça, je le fais pour eux [Fini]   Tout ça, je le fais pour eux [Fini] Icon_minitimeVen Fév 22, 2019 12:29 am

Booon, après lecture de ce petit test et plusieurs autres avis demander, il as été décidé de te valider avec 800 000 Pl o/

je t'ajoute au groupe "Time Breaker" et si tu as des questions, n’hésite pas a les poser au staff sur le discord :3
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MessageSujet: Re: Tout ça, je le fais pour eux [Fini]   Tout ça, je le fais pour eux [Fini] Icon_minitime

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