"Le terme sauvage détient plusieurs sens. Comme sens nous pouvons retrouver ce qui vit dans la nature, non affecté par les lois et règlements de la société, ou encore qui se dit être agressif."
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Il était rare de voir des personnes passées dans cette forêt. Généralement des promeneurs s'aventuraient dans les sentiers de la forêt boisée afin de dégourdir les pieds, ou faire la petite collecte de marrons ou châtaignes quand la saison était propice à ce genre d'activité. Peu de gens si ce n'est personne n'osait s'aventures en dehors des routes tracées par la nature, afin de s'enfoncer dans les profondeurs. Les chances de rencontrer une personne à mesure qu'on s'écartait des lignes directrices se tendaient vers le néant. Là où pourtant il était censé n'y croiser que la faune animale constituant la biodiversité de cette zone, Une sauvage de l'espèce humaine y vivait.
Loin de toute trace de civilisation, alors que ce qui semblait être une tenue faite de cuir et de poil de loup couvrait sa peau, l'humaine au allures de sauvage se déplaçait à vive allure d'arbres en arbres, non pas comme les ninjas qui arrivaient à sauter de branche en branche mais plutôt comme une primate, qui eux se déplaçaient par delà les branches en se balançant les jambes dans le vide, tandis que les bras servaient de supports. Si déjà peu d'individus de la race humaine possédait les capacités physiques à cela, celle-ci semblait de le faire avec une telle aisance que cela en relèverai plus de l'humain.
- Je t'aurai... !
L'indigène poursuivait une cible, un loup adulte plutôt robuste pour son espèce, traversant les divers obstacle tel les troncs d'arbres et rocher avec une grande facilité. Cependant cela ne semblait guère suffira à pouvoir distancer son actuel prédateur qui n'était autre que la brune aux allures de sauvage. Il ne fallut par la suite qu'une bonne dizaine de seconde en plus à celle-ci pour finalement rattraper sa cible. On la voyait subitement sauter des arbres, jusqu'à même atterrir à même sur le grand loup. Elle venait tout bonnement à l'écraser sous son poids mêlé à la cinétique de sa chute. Cependant on constatait aussi que le loup se dévoilait être plus grand que l'indigène, que cela soit en taille ou en épaisseur. Long de trois mètre, sans se tenir debout, cette bête était aussi grande que l'humaine. Néanmoins cela n'avait guère empêcher à l'indigène par le suite de le maitriser, de le mettre au tapis.
- Je te l'avais dit !
Répondit-elle d'un air fier de cela. On aurait dit qu'elle cherchait à chasser et combattre le féroce loup, mais surprise encore tout ceci n'était qu'un jeu entre elle et le grand loup, bien qu'un coup de patte maladroite avait pu brièvement écorché la peau de l'humaine.
- ... Eh... Toi aussi tu le sens. L'odeur de l'aventure !
Alors que l'indigène s'était retournée comme une crêpe pour quitter le dos de la bête, une odeur prenait de son nez et ne manqua point non plus apparemment à la bête. D'un sorte de bond à même couchée au sol celle-ci se relèvera pour monter sur le dos de son fidèle allié, sa monture depuis le début de cette escapade dans la forêt seule. Sans difficulté le canidé se lèvera malgré le poids de la sauvage et parcourut des centaines de mètres, vers une odeur inconnue, une odeur d'une humaine, l'odeur de Videl.
Une fois non loin, le duo s'arrêtant tout de même à plusieurs dizaines de mètres, la distance n'étant pas véritable problème pour les deux garnements. C'était pour se cacher, pour ne pas être vu à cette distance. Par ailleurs pour dissimuler leur présence, les deux s'était couché, derrière un buisson pour se mêler dans la nature. Une question se posait-elle alors; qu'elle posera à son compagnon en chuchotant.
- Eh... Tu penses que l'humaine fait quoi... ?